Vacances : guide santé

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Admirer la vue du haut du Mont-Blanc, ça se mérite ! Si l'air y est plus pur, l'oxygène y est aussi plus rare et si vous n'êtes pas préparé, votre corps risque de ne pas trop apprécier !

» Le mal de l'altitude se déclenche en général au-delà de 2500 m au-dessus du niveau de la mer. "Cela se produit lorsque l'on n'a pas pris le temps de s'acclimater à l'altitude et à la raréfaction de l'oxygène, explique Eric Caumes. Normalement, il faut prendre plusieurs jours avant d'arriver à cette altitude. Mais aujourd'hui, les gens sont de plus en plus pressés, alors ils brûlent les étapes." Peuvent s'ensuivre des céphalées, des nausées, voire des vomissements. Dans certains cas plus graves, on peut constater des œdèmes cérébraux ou pulmonaires. "L'ennui, c'est que ces symptômes ne se dissipent pas avec le temps. La seule solution pour les faire taire est de redescendre puis de remonter beaucoup plus progressivement."

 

 
Le mal de l'altitude menace ceux qui voudraient gagner les hautes cimes trop vite. Photo ©  Images
 

» La randonnée, fréquemment pratiquée en montagne, peut elle aussi engendrer quelques désagréments, certes beaucoup moins graves. Elle nécessite toutefois de prendre quelques précautions de base. La première consistant à bien se faire à ses chaussures avant de partir. Trop de gens ont tendance à s'équiper de neuf pour les vacances et à se retrouver les pieds en sang après quelques kilomètres de marche… N'oubliez pas non plus la salvatrice bouteille d'eau. Entre le soleil et la marche, il faut absolument boire plus que d'habitude. Bien sûr, chapeau ou casquette obligatoires.


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