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Il ne faut pas confondre la source
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La réaction de stress : face à un stimulus stressant, notre organisme réagit en quelques secondes.
du stress et le stress lui-même. En effet, le stress se définit comme la réaction interne que nous mettons en place pour lutter contre les agressions physiques ou psychologiques. Il s'agit d'un mécanisme de défense naturel pour nous protéger et pour maintenir notre bon équilibre. Le stress est donc avant tout positif. Et c'est un véritable non sens que de vouloir s'en débarrasser.

Physiologiquement, le stress se manifeste par l'activation du système nerveux dit sympathique et par la libération des deux hormones du stress, l'adrénaline et le cortisol.

 

 

La phase d'alerte : se préparer au sprint

En réaction à un stimulus capté par notre cerveau, la réaction de stress se met en place. L'hypothalamus qui est le centre de nos émotions est stimulé. Il commande à deux petites glandes situées au dessus des deux reins (les glandes surrénales) de sécréter l'adrénaline. La présence de l'adrénaline dans le sang provoque instantanément des réactions dans notre corps.

Des effets immédiats de la libération d'adrénaline
Zone du corps Réaction Effet
Cœur Augmentation de la fréquence cardiaque   Le cœur bat plus vite  
Vaisseaux Vaso-dilatation Les muscles reçoivent plus de sang
Muscles Augmentation du tonus Les muscles se tendent
Peau Horripilation Les poils se dressent pour impressionner l'adversaire
Appareil digestif Diminution de la motilité La digestion se ralentit
Cerveau Meilleure oxygénation Augmentation de la vigilance
Sens (vue, ouie...) Dilatation des pupilles... Augmentation de la vigilance

 

Ces réactions permettent notamment un apport rapide en oxygène vers notre cerveau et nos muscles. Notre corps mobilise ses forces afin de pouvoir réagir rapidement à la situation de stress. Il se prépare physiquement et mentalement. Le physiologiste américain Cannon appelle cela la fight or flight response, c'est-à-dire la réponse de combat ou de fuite. En fait, tout comme les animaux, nous sommes programmés génétiquement à cette réaction primaire de survie. Mais si ce réflexe était indispensable aux premiers temps de l'humanité, il est parfois décalé aujourd'hui. En effet, les sources de stress étant aujourd'hui plus psychologiques, nous sommes moins amenés à y répondre par la force physique.

La phase de défense : de l'endurance

Elle se met en place seulement si le stress se maintient. Les deux mêmes glandes surrénales vont alors sécréter un deuxième type d'hormone, le cortisol. Son rôle, est cette fois de maintenir constant le taux de glucose dans le sang afin de nourrir les muscles, le cœur, le cerveau. D'un côté l'adrénaline fournit de l'énergie en urgence . De l'autre, le cortisol, assure le renouvellement des réserves. C'est une phase d'endurance, l'organisme doit "tenir le coup".

La phase d'épuisement : le relâchement

Si la situation persiste encore, il est possible que l'organisme se retrouve débordé, voire épuisé. Petit à petit les hormones sécrétées deviennent moins efficaces, et commencent à s'accumuler dans la circulation. Résultat, l'organisme est submergé d'hormones qui peuvent nuire à la santé.

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