Pandémie de grippe humaine

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La simple évocation d'une pandémie suffit à enflammer l'imagination, bien encouragée par les réminiscences de films catastrophes : la panique qui s'empare de la population, les rues sombrant dans le chaos et la désolation, la désorganisation et l'anarchie sociale qui s'installent et créent un climat d'insécurité. Sans en arriver là, il est évident que l'annonce d'une pandémie a de quoi faire peur à la population qui ne saura pas vraiment comment réagir si elle n'est pas guidée.
Dans cette situation, il est évident que certaines mesures d'urgence seront nécessaires pour éviter la panique et, selon le cas, limiter l'importation du virus sur le territoire national et/ou limiter l'extension de la maladie.

S'il apparaissait, dès son démarrage, que la pandémie ferai un nombre important de victimes, la priorité de sauvegarde des vies humaines imposerait, dès que notre pays serait touché, une interruption temporaire des activités non essentielles pour limiter les contacts favorisant la contagion.

Fermeture des frontières

Dans l'hypothèse où l'émergence du virus grippal humain se ferait en dehors de la France, celle-ci fermerait, réglementerait et limiterait strictement l'accès au territoire en Métropole, tout en protégeant ses ressortissants à l'étranger, notamment dans les pays touchés.
Ainsi, les mesures principales dans ce cas-là, seraient :
» Suspension des liaisons aériennes, maritimes et terrestres de passagers avec les pays touchés.
» Contrôles renforcés aux frontières.
» Mise en quarantaine préventive des voyageurs en provenance de ces pays.
» Suspension de la délivrance des visas vers la France dans les pays touchés.
» Demande d'une réunion d'urgence des États membres de l'UE pour étudier les mesures à prendre au niveau communautaire (limitation de la délivrance de visas et d'entrées dans l'espace Schengen, restriction aux liaisons aériennes, quarantaine à l'arrivée, etc.).

 

 
Les bancs de la fac désertés, les écoles fermées : la vie quotidienne est à mettre entre parenthèses pendant un certain temps. Photo ©
 

Pas d'école ni de travail

La seule chose que tous les écoliers, étudiants de France et de Navarre souhaitent en cœur, c'est que l'école ferme pour une raison x ou y. Une pandémie grippale en est une, même s'il reste fort à parier que cela ne réjouisse pas particulièrement nos chères têtes blondes. Ils ne seront pas les seuls dont le quotidien sera bouleversé par un organisme microscopique.
Ainsi, voici pêle-mêle
quelques-unes des dispositions principales qui auront un impact dans la vie quotidienne des Français. A noter que ce sont des mesures d'urgence pour freiner la propagation du virus, et qui n'ont donc pas forcément vocation à être maintenues :
» Fermeture des crèches, établissements d'enseignement et de formation, internats, accueils collectifs de mineurs (mesure indispensable dont l'efficacité est démontrée pour limiter la contagion lors d'épidémies grippales).
» Pendant la phase initiale de l'épidémie, interruption ou réduction de certains transports collectifs locaux, lieux potentiels de transmission du virus.
» Suspension des activités collectives : spectacles, rencontres sportives, foires et salons, grands rassemblements etc. et adaptation des activités cultuelles.
» Restriction des activités professionnelles, sociales, éducatives et associatives non essentielles.
» Protection des collectivités d'outre-mer indemnes (ou de la métropole vis-à-vis d'une collectivité d'outre-mer touchée) ; restriction du transport de passagers.
» Limitation des déplacements individuels aux seuls nécessaires, par appel au civisme.


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