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"Il faut y aller en étant bien décidé à en finir"

Acupuncture, homéopathie, mésothérapie, hypnose… les méthodes douces sont-elles efficaces ? A en croire l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), ces alternatives donnant des résultats contradictoires, elles ne seraient pas fiables.

Pour autant, il y a des exceptions. Christian par exemple a arrêté de fumer en 1994 grâce à une séance d'acupuncture. Il raconte comment cela s'est passé : "On vous met des aiguilles autour du nez et de l'oreille. Si cela marche, on a une impression d'anesthésie au niveau de la gorge. Ensuite, on vous passe un fil chirurgical dans le cartilage de l'oreille qui tombera tout seul au bout de quelques semaines. Je n'y croyais pas mais c'est génial, surtout que l'on n'a pas de manque."

Quant à Hélène, elle a arrêté en 2004 grâce à l'auriculothérapie : "Ce sont des clous mis dans les oreilles par un ORL. Cela s'est fait en trois séances, il tenait compte de l'état de nerfs, de l'appétit, de l'agressivité". Elle prévient quand même "qu'il faut y aller en étant bien décidé à en finir, si nous ne sommes pas convaincus nous mêmes cela ne sert à rien".

Autre méthode, l'hypnose. Après plusieurs échecs notamment avec des patchs, Chantal a essayé, et ça a marché : "J'ai consulté un médecin endocrinologue spécialisé dans les addictions et pratiquant l'hypnose. Dès la première séance, j'étais dégoûtée du tabac, sans effort, sans fringale, sans sautes d'humeur...". Elle précise à juste titre de : "Consulter la société française d'hypnose qui vous donnera les adresses des "vrais médecins".

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