"Suite à des douleurs dans la poitrine"
Même s'il est écrit sur les paquets de cigarettes que "fumer nuit à la santé" et même que "fumer tue", ça ne suffit pas toujours à inquiéter les fumeurs. Pourtant, lorsque la santé se détériore, arrêter de fumer devient un réflexe de survie.
C'est en tout cas, ce qui a décidé Claude-Alain alors qu'il était étudiant en médecine : "J'ai arrêté de fumer d'un seul coup, au début de mes études de médecine car l'un de mes premiers stages était dans un service de pneumologie et le chef de service nous avait donné huit jours pour cesser de fumer. Ce que j'ai vu après m'a définitivement dégoûté : le changement d'une femme écrivain atteinte d'un cancer du poumon et la mort d'un pauvre patient au stade ultime d'un emphysème qui avait l'air pathétique d'un poisson suffocant après avoir sauté hors de son bocal."
Et les témoignages le prouvent, fumer fait courir de nombreux risques.
» Des risques pulmonaires : c'est le cas de Michel qui a arrêté alors qu'il commençait à avoir des gênes respiratoires, ou de Marie-Fance atteinte d'une maladie pulmonaire.
» Mais aussi des risques cardiovasculaires, comme Bernard ou Michel qui ont eu des problèmes cardiaques dus au tabac, Sophie qui a arrêté à cause d'une hypertension, ou encore Joëlle qui a décidé d'arrêter après un accident ischémique transitoire (AIT), c'est-à-dire un petit accident vasculaire cérébral : "J'ai arrêté en 2000 à la suite d'un accident ischémique transitoire (AIT). J'avais envie d'arrêter depuis longtemps sans y parvenir je savais que seule la maladie parviendrait à m'aider. J'ai perdu pendant une demi-heure l'usage de la parole et j'ai eu très peur."
Enfin, Nicole a aussi arrêté, par peur de tomber malade : "J'ai arrêté de fumer suite à des douleurs dans la poitrine qui me faisaient craindre un cancer... Je venais d'acheter une cartouche de cigarettes. J'avais rendez-vous pour passer des radios. J'ai stoppé sur le chemin de la clinique, mentalement et définitivement : j'ai donné les paquets de cigarettes et n'ai plus touché à une cigarette, cela fait plus de 10 ans maintenant. J'ajoute que huit jours après cet arrêt subi, j'ai ressenti un bien-être respiratoire et n'avais plus aucune douleur dans la cage thoracique (les radios n'avaient montré aucune anomalie !!!)".
