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Certaines de ces habitudes sont conscientes, d'autres non. La plupart trouvent leur origine dans un discours diététisant trop souvent entendu ou dans de vieilles traditions culturelles. Toutes sont infondées. Alors avant toute chose : débarrassez-vous en !

 
Rien ne sert de culpabiliser, bien au contraire ! Photo ©
 

» Sauter un repas et/ou se priver
Ne sautez pas de repas ou ne vous contentez pas d'une pomme si vous avez faim. Votre organisme, que vous essayez de duper, se rattrapera dès la prochaine prise alimentaire. Conséquence : vous reprendrez du poids, plus difficile à perdre, au premier écart venu. C'est typiquement ce que l'on appelle l'effet "yo-yo", si néfaste pour l'organisme et pour la balance...

» Se forcer à manger/à finir son assiette/son repas
Mais ne vous forcez pas à manger non plus ! On dit toujours qu'il ne faut pas sauter le petit déjeuner, qu'il est même le repas le plus important de la journée. Effectivement, s'il est correctement équilibré, il est source d'énergie pour le corps et pour l'esprit. Mais tout dépend, une fois encore, de votre mode de vie et de votre faim : si votre dîner de la veille a été très copieux et que vous n'avez pas faim au lever, ne vous forcez pas.

Aucun extrême, que ce soit la privation ou l'excès, n'est bénéfique lorsque l'on veut maigrir

» Culpabiliser
"Lorsqu'on est angoissé par son poids, lorsqu'on se sent coupable de manger, les sensations alimentaires deviennent inaudibles et un travail sur le comportement devient nécessaire pour pouvoir les entendre à nouveau", dixit le toujours aussi sage Dr Apfeldorfer.

» Faire des excès
Aucun extrême, que ce soit la privation ou l'excès, n'est bénéfique lorsque l'on veut maigrir. Ils vont de pair avec la culpabilisation et sont la conséquence de notre frustration. Diaboliser un aliment le rend d'autant plus désirable et s'en priver provoque, à plus ou moins long terme, des fringales. Si vous mangez à votre faim et selon vos envies, finis les excès.

» Stresser
Le stress fait grossir. Pas au sens physiologique, mais au sens où l'on pense moins à nous et où l'on va chercher du réconfort dans la nourriture. Or qui dit réconfort, dit reprise de poids et donc mal-être émotionnel. Et qui dit mal-être, dit nouveau besoin de réconfort : c'est un cercle vicieux. D'autre part, le stress déclenche la fabrication d'hormones anti-diurétiques responsables de la rétention d'eau. Alors un conseil : zen !

»  Intellectualiser l'acte de se nourrir
A force de régime et de messages sanitaires sur les aliments anti-cancer ou anti-cellulite, on intellectualise l'acte de se nourrir et on en perd ses intuitions. Résultat, on n'a plus idée des proportions, on mange avec sa tête et on se trompe, forcément. La faim n'est pas contrôlée par la raison !

La régulation du poids se faisant sur une ou deux semaines, se peser tous les jours n'a pas de sens

» Vouloir aller trop vite
Quand on cherche à mincir, on a tendance à vouloir aller trop vite, on se stresse et on augmente le risque de craquer. Il faudrait presque ne pas se donner d'objectifs du tout et destresser au maximum.

» Se peser chaque jour
La régulation du poids se faisant sur une ou deux semaines, se peser tous les jours n'a pas de sens. C'est une habitude à oublier si vous voulez éviter de ne penser qu'à ça.

» Manger vite
Notre cerveau a besoin d'une vingtaine de minutes pour nous indiquer que la satiété est atteinte. Alors prenez votre temps.

» Manger allégé
Manger allégé donne bonne conscience mais, à terme, fait plutôt grossir que mincir. Explications : qui se gave de haricots verts ou de yaourts 0 % en viendra à manger deux fois plus, voire à dévorer en cachette. Mieux vaut manger "vrai" en quantité raisonnable.

 


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