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Avril 2006

Et demain, quelle contraception ?

Pilule sans règles, contraception masculine... quelles sont les perspectives d'avenir pour maîtriser la fertilité ? Sur quelles problématiques travaillent les chercheurs ?

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Alors que la pilule fête son cinquantième anniversaire, patch, implant et anneau vaginal s'imposent peu à peu sur le marché de la contraception. Si ces dernières années ont été riches en innovations, les chercheurs préviennent qu'il ne faut pas s'attendre à des changements révolutionnaires pour les années à venir, mais plutôt à des déclinaisons ou des améliorations des méthodes existantes.

Vers une pilule sans règles ?
La fin des règles, on en rêve toutes, ou presque. C'est pourquoi les chercheurs américains se sont penchés sur la question. Ainsi est apparue en septembre 2003 Outre-Atlantique la pilule "Seasonale", qui permet de n'avoir ses règles que 4 fois par an. Composée des mêmes hormones que les pilules classiques, "Seasonale" se prend sans interruption. Chaque boîte contient 84 comprimés actifs et 7 comprimés inactifs, déclenchant les règles tous les 3 mois. Une telle pilule pourrait arriver en France.

Et les hommes dans tout ça ?
Parité oblige, la contraception hormonale masculine fait l'objet de nombreuses recherches, que ce soit sous forme de pilule, d'implant, de patch ou encore de gels. L'objectif serait de trouver une méthode qui bloque la production de spermatozoïdes sans pour autant perturber l'érection et la libido. Jusqu'à présent, aucune contraception fiable sans effets secondaires acceptables n'a été trouvée. Mais les travaux continuent, et les chercheurs espèrent que la contraception masculine sera disponible sur la marché d'ici 2010.

Des contraceptifs qui protègent des IST
Au centre de recherche clinique CONRAD de l'école de médecine de Virginie (Etats-Unis), les scientifiques travaillent à l'élaboration de gels, crèmes spermicides et autres contraceptifs dotés de propriétés microbicides et antivirales, pour prévenir la transmission d'infections sexuellement transmissibles (IST). A l'heure actuelle, seul le préservatif présente cette double protection. Dans les pays en voie de développement, ces nouveaux contraceptifs permettraient aux femmes de se prémunir du sida sans avoir à convaincre leur partenaire, souvent réticent, d'utiliser un préservatif.

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