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Avril 2006

Préservatifs et diaphragme : des contraceptions locales

Pour maîtriser au mieux sa fertilité, il existe aussi d'autres méthodes contraceptives, dites locales. Moins contraignantes au quotidien, certaines ont l'avantage de protéger des infections sexuellement transmissibles (IST).

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Le préservatif masculin : une double protection
Si le préservatif se veut être un bon moyen de contraception avec une efficacité d'environ 97 %, c'est aussi la seule méthode contraceptive qui protège également des infections sexuellement transmissibles, telles que le sida, l'hépatite B ou la syphilis. Cet étui en latex avec ou sans réservoir se pose sur le pénis en érection, avant la pénétration. Il doit être changé à chaque rapport. Facile à se procurer (pharmacies, supermarchés, distributeurs), le préservatif constitue aussi une méthode simple et naturelle qui permet à l'homme une prise en charge de la contraception du couple.
Toutefois, sachez que son efficacité dépend principalement de sa qualité. Il faut donc s'assurer que les préservatifs soient aux normes européennes, c'est à dire avec le label "CE". Enfin, veillez à bien respecter les recommandations (de mise en place et de retrait), afin d'éviter toute déchirure. Dans ce cas seulement, il y a un risque de grossesse ou de transmission d'IST.

Le préservatif féminin, plus solide !
Sachez qu'il existe aussi le préservatif spécifiquement à l'usage de la femme. Son efficacité est comparable au préservatif masulin, tant au niveau de la contraception que de la protection des IST. Constitué de polyuréthane lubrifié, cet anneau cylindrique convient parfaitement aux personnes allergiques au latex.On l'enfile dans le vagin de sorte qu'il tapisse la paroi interne ainsi que l'ouverture.
Parmi les avantages, il apparaît pour certaines femmes plus solide que le préservatif masculin et plus pratique puisqu'il est possible de le poser plusieurs heures avant le rapport, sans interrompre l'intimité du couple. Malgré tout, sachez qu'il faut un minimum de pratique pour bien l'utiliser. Mieux vaut donc avoir une bonne connaissance de son anatomie et avoir déjà eu des rapports sexuels. A noter aussi que le préservatif féminin se révèle plus cher que le masculin et moins facile à se procurer (commercialisé uniquement en pharmacie).

Diaphragme et spermicides : moins efficaces
De moins en moins utilisé, le diaphragme est un anneau métallique flexible sur lequel est tendue une membrane en latex. On le place au fond du vagin avant chaque rapport. Il est conseillé d'y associer l'utilisation de spermicides, présentés sous forme de gels, d'ovules, de mousses ou d'éponges en polyuréthane. Ils ont une action combinée puisque le diaphragme empêche le passage des spermatozoïdes dans le col de l'utérus et les spermicides les détruisent.
Cette méthode présente l'avantage de pouvoir se poser plusieurs heures avant un rapport, de protéger le col d'éventuelles lésions dues à l'activité sexuelle et de prévenir certaines IST comme les chlamydias, les gonocoques mais en aucun cas du sida. Cependant, ce contraceptif présente une efficacité moindre que les autres (environ 92 %) et nécessite un apprentissage certain. Sans compter qu'il n'est disponible que sur prescription du gynécologue et se commande en pharmacie.

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