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Dossier
Avril 2006

Patch, implant, anneau : fini la contrainte quotidienne !

De nouvelles méthodes hormonales ont fait leur apparition ces dernières années. Efficaces et peu contraignantes, elles pourraient bien détrôner la sacrosainte pilule.

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L'anneau vaginal, simple et pratique
Disponible dans les pharmacies françaises depuis 2004, l'anneau contraceptif ou "Nuvaring" délivre oestrogène et progestérone régulièrement. En pratique, il s'agit d'un anneau souple de 5,4 cm de diamètre que vous devez placer vous-même au fond du vagin, pour une durée de trois semaines. Pendant cette période, l'objet diffuse des hormones qui, comme la pilule, bloquent l'ovulation. Une fois les trois semaines écoulées, vous le retirez pour déclencher vos règles, avant d'en placer un nouveau 7 jours plus tard. Une utilisation simple et pratique. Et pas besoin d'y penser tous les jours, une fois par mois seulement !
Aussi efficace que la contraception orale, l'anneau est moins dosé en hormones, ce qui réduit les effets secondaires tels que la prise de poids ou les saignements. Notez cependant que l'anneau est relativement cher : il coûte 15 euros et n'est pas remboursé par la sécurité sociale.

L'implant, pas besoin d'y penser
En vente dans l'hexagone depuis quatre ans, l'implant est un petit bâtonnet de 4 cm de long qui diffuse pendant trois ans de la progestérone en continu. La pose s'effectue sous anesthésie locale, par un médecin qui insère l'implant sous la peau, sur la face interne du bras. Comme pour la contraception orale, cette hormone bloque l'ovulation et assure ainsi la contraception. Une fois installé, l'implant vous offre une liberté et une tranquillité d'esprit pour trois années. Aucun risque d'oubli ! En plus d'être très efficace, l'implant est économique : commercialisé au prix de 138 euros, il est remboursé à 65 % par la sécurité sociale.
Toutefois, sachez qu'il peut laisser une petite cicatrice après retrait, et que l'implant provoque chez certaines femmes des troubles du cycle et des effets secondaires : prise de poids, acné, douleurs aux seins, maux de tête... Mais il est difficile de prévoir ces désagréments avant la pose, par manque de recul sur ces récentes méthodes.

Le patch, la tranquillité pour une semaine
Très médiatisé ces derniers temps, le patch ("Evra") est un timbre de 4 cm sur 4 que l'on colle sur la peau et qui diffuse progestérone et oestrogène. Il se change chaque semaine, et doit être placé à un endroit différent du précédent, sur une peau propre et sèche : évitez la poitrine, et préférez la fesse, le ventre ou le bras. Après trois semaines d'application, passez une semaine sans patch, pour avoir vos règles. Conçu pour résister à l'eau, le patch n'est pas "indécollable", particulièrement l'été, avec les crèmes solaires et la transpiration. La vigilance est donc de mise.
Si le patch est moins contraignant que la pilule, il nécessite toutefois une certaine rigueur, puisqu'il faut y penser une fois par semaine. Son efficacité est prouvée, à condition de ne pas oublier d'en changer. Quant aux effets indésirables, ce sont les mêmes que ceux d'une pilule combinée (douleurs aux seins, saignements, maux de tête...) puisque la composition est identique. S'ajoute parfois à ces petites gênes une légère inflammation de la peau sur la zone où a été collé le timbre. Comme l'anneau, le patch est très onéreux et non remboursé : comptez 15 euros la boîte de 3.
Enfin, n'oubliez pas que même s'il est discret, le patch est visible et peu esthétique. Difficile de le dissimuler sous le bikini cet été. Coquettes, s'abstenir !

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