Fatalement, le manque de sommeil chronique peut avoir des conséquences
plus ou moins néfastes sur la vie personnelle et professionnelles des victimes.
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© L'Internaute Magazine
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» 30 % des 25-45 ans déclarent
faire au moins une sieste en semaine (deux en moyenne). Pour la moitié
d'entre eux, elle dure plus d'une demi-heure. Très logiquement, les personnes
en dette de sommeil sont plus enclines à la sieste (35 %) que la moyenne.
» 1 personne interrogée sur 10 souffre
de troubles de somnolence pendant la journée. Plus grave : 3 % de
l'échantillon interrogé a déjà eu un accident lié
à la somnolence au volant.
» 6 % des personnes interrogées
prennent un produit contre la fatigue (11 % des personnes en dette de
sommeil, 12 % des insomniaques).
» Près de la moitié des répondants
affirment que le manque de sommeil a un impact négatif sur leur caractère.
Ils sont presque autant (45 %) à estimer que cela joue sur leur humeur
et leur capacité de concentration. Près d'un tiers vont même
jusqu'à affirmer que cela leur pose problème dans leurs relations
avec les autres tandis que 32 % ressentent une gêne dans leurs activités
quotidiennes.
» L'avis du spécialiste, Joël
Paquereau, président de l'INSV.
» La mémorisation et la concentration
(et donc l'apprentissage) peuvent être plus difficiles.
» Manquer de sommeil est un facteur d'hypertension
incontestable.
» Il peut également perturber la régulation
de la glycémie, le taux de sucre dans le sang. Des conséquences
physiques immédiates que beaucoup de répondants semblent ignorer.
Seule la moitié d'entre eux pense que le manque de sommeil peut diminuer
l'espérance de vie.
» Contrairement à une idée reçue,
ne pas dormir suffisamment favorise la prise de poids (ce que les deux
tiers des répondants ignorent).
» Même chez les personnes qui sont
en dette de sommeil de façon ponctuelle, les risques existent. "Manque
de sommeil égale somnolence et perte de vigilance d'une manière
générale." Sur la route ou à un poste de travail dangereux,
les conséquences peuvent être dramatiques.