Les dons

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L'équipe médicale est responsable du greffon et de son transport.
© Benoît Rajau pour l'Agence de biomédecine
 
"Il est impossible de sélectionner la personne qui bénéficiera du don."

Est-il possible de monnayer ses organes ? Est-il possible de destiner sa moelle ou son rein à une personne en particulier ? Peut-on avoir des nouvelles du patient une fois le don réceptionné ? A toutes ces questions, une seule et unique réponse : non.

En France, le don est anonyme, bénévole et gratuit. "Il est impossible de "sélectionner" la personne qui bénéficiera du don. Le don est un acte anonyme, bénévole et gratuit. Toute autre considération est nulle et non avenue. Il n'est pas question de soumettre une quelconque condition au don" insiste le Dr Noury. L'identité du donneur est inconnu du receveur et de sa famille et vice-versa. Selon ce principe, il n'est évidemment pas possible de faire un don nominatif. Les organes sont attribués par l'Agence de la biomédecine selon des règles de répartition parues au Journal Officiel de la République. Cette attribution nominative à un patient dépend de critères médicaux (groupe sanguin, groupe tissulaire etc…) et de critères d'urgence de la greffe.

Un seul cas dans lequel ça l'est : le don d'organe de son vivant. Il y a
3 organes que l'on peut donner de son vivant : le rein, un lobe hépatique et un lobe pulmonaire. Plusieurs conditions pour que cela puisse se faire :
» Etre majeur.
» Pour un parent proche : parent, enfant, frère, sœur, cousin, oncle, etc.
» Pour le conjoint/époux (à condition de prouver qu'il y a au moins 2 ans de vie commune).
» Passer devant un Comité donneur vivant (composé de 3 médecins, un psychologue et une personne compétente en sciences sociales)
» Passer devant un Tribunal de grande instance.
A savoir que les donneurs vivants sont suivis ad eternam.

D'autre part, une personne favorable au don d'organe peut choisir quels organes peuvent être prélevés et au contraire ceux qu'elle ne souhaite pas donne après son décès.


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