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Dossier
01/06/2007
Céline sur le "boot camp": "Il ne faut pas avoir peur de sauter dans la boue !"
"J'ai commencé le "boot camp" il y a deux ans. Principalement pour perdre un peu de poids et parce que c'est motivant. Je savais qu'en allant à la gym toute seule, je ne trouverais pas la motivation. On se dit souvent "je suis fatiguée, j'en ferai plus demain" ou "je n'ai pas le temps, j'irai la semaine prochaine". Avec le boot camp, on fait partie d'une dynamique. Les gens sont tous dans le même état d'esprit. Cela m'a donc permis de rencontrer plein de gens, de tous âges, tailles et nationalités. De plus, l'horaire me convenait parfaitement. Comme beaucoup de gens, mon travail me prend beaucoup de temps (je suis chef pâtissière dans un hôtel) et le fait que ce soit à 6 heures du matin facilite les choses."
"Nous nous retrouvons quatre fois par semaine dans un parc, quel que soit le temps. La première séance est une évaluation pour tester un peu notre "niveau physique" : calcul du nombre de pompes et d'abdos que nous sommes capables de faire en une minute, du temps qu'il nous faut pour courir un kilomètre, pour faire un sprint sur 100 mètres, etc. Chaque entraînement est différent. Tout est basé sur du travail "cardio". Nous utilisons notre propre poids et tout ce qu'un parc peut offrir : des bancs pour le step et les pompes, les escaliers, les montées, les descentes. Le seul équipement que l'on utilise parfois est la corde à sauter. L'entraînement se compose de 45 minutes d'intenses exercices, non stop, où alternent jogging, sprints etc. Ça ne devient jamais une routine. Après un mois de "camp", une ré-évaluation nous permet de constater que tout le monde s'est amélioré en quantité de pompes et d'abdos par minute ainsi qu'en sprint sur 100 m et au timing au kilomètre. Nous sommes par ailleurs surveillés grâce à un journal où l'on indique la nourriture consommée durant le mois. Tous les matins, les instructeurs vérifient notre journal. Le régime, qui n'en est pas un, est basé sur six repas par jour, des petites portions et des snacks, une alimentation équilibrée en mangeant de tout ou presque."
"C'est douloureux au début, surtout quand on n'a pas fait d'exercice depuis l'école. Mais tous les participants sont dans le même "sac" et les instructeurs sont très encourageants. Petit à petit, on réalise qu'on se sent beaucoup mieux, on a plein d'énergie, et la garde-robe commence à être un peu large, ce qui est très stimulant. Ce n'est pas toujours accompagné d'une perte de poids énorme (surtout quand, comme moi, on n'a pas vraiment à perdre), vu que la cellulite est remplacée par du muscle qui pèse plus lourd que la graisse. Après un an comme participante, j'ai passé un test pour devenir moi-même instructrice car je voulais vraiment en faire un style de vie et aider les autres à en faire autant. C'est très satisfaisant et motivant et ne requiert pas d'équipement particulier, juste de la volonté à se pousser soi-même à faire plus et plus vite. Le plus dur, bien souvent, est de se lever le matin, surtout l'hiver quand il fait 2 ou 3 degrés ou quand il pleut. Il ne faut pas avoir peur de sauter dans la boue ! Les absents sont appelés le jour même, nous comptons sur eux, et les tricheurs qui n'ont pas mangé suffisament ou trop sont "encouragés" à faire 15 minutes de plus d'exercice à la fin des 3/4 d'heure. Pas de punition, que des encouragements." » Lire aussi : Les témoignages de Brigitte et de Valérie. » Lire aussi : Les conseil de pro de Valérie Orsoni sur le boot Camp.
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