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Dossier
02/04/2007

Laurence : "L'opération m'a permis de reprendre confiance en moi et en l'image que je donne"

Laurence Laurence a 35 ans et habite Ponchartrain (78). Très jeune, elle a constaté un relâchement de sa peau qui n'a fait qu'empirer. Elle a dû attendre la naissance de son premier enfant pour se faire opérer.
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"Dès que j'ai été formée, j'ai souffert d'un volume trop important mais surtout d'un manque d'élasticité au niveau de la peau. Du coup, ma poitrine est tombée très vite, je n'avais aucun maintien et des aréoles disproportionnées. Je vivais en Côté d'Ivoire où l'on passait nos journées en tenue d'été, sans haut de maillot ni soutien-gorge, ce qui n'a fait qu'empirer les choses. Je faisais un 85 D : un gros bonnet pour une petite taille et un dos étroit. Je le vivais très mal étant ado. Au niveau des vêtements et sous-vêtements, je n'avais pas beaucoup de choix. J'ai donc envisagé l'opération très tôt mais on m'a dit qu'il fallait attendre d'avoir eu son premier enfant. Je râlais, j'étais complexée. Le regard des autres, surtout de mes petits-amis, me gênait mais j'ai dû abandonner l'idée. Je me suis mariée, j'ai eu mon premier enfant et l'envie d'être opérée est revenue, par hasard, suite à une émission je crois."

 

"J'ai fait des recherches sur Internet et consulté un chirurgien près de chez moi. Je suis ressortie en larmes, complètement désespérée. Il m'annonçait de façon catégorique que mes cicatrices en "T" resteraient visibles, que je perdrais ma sensibilité et que je ne pourrais plus allaiter car il couperait tout à l'intérieur de la poitrine, ce qui supprimerait les fonctions mammaires. Puis ma belle-mère s'est souvenue d'un chirurgien parisien dont elle avait entendu parler. J'y suis allée, et là, miracle. Je suis ressortie enchantée. Il m'a dit exactement l'inverse du précédent : que l'allaitement serait possible, que les cicatrices seraient légères et s'estomperaient, et que les suites de l'opération ne poseraient aucun problème. Seul hic : le prix. Il s'agit d'un chirurgien réputé dans le milieu du show-business (il ne s'en vante pas mais je l'ai su par hasard), qui applique des tarifs très élevés et n'est pas conventionné, donc le remboursement n'était pas envisageable. J'ai quand même décidé de la faire. J'avais une totale confiance en lui."

 

"L'intervention a permis de "remonter" la poitrine, la reformer ainsi que les aréoles et réduire un peu le volume. Il n'a retiré que 200 grammes, je suis passée d'un 85 D à un 90 C. Son travail a surtout consisté en une reconstruction de ma poitrine et des aréoles. J'ai été hospitalisée à peine 24 heures. L'opération s'est très bien passée et les suites ont été très légères : quasiment aucune douleur (quelques tiraillements au réveil et c'est tout), un soutien-gorge de maintien pendant deux mois à porter nuit et jour, des pansements de silicone sur les cicatrices pour les atténuer (ceux que l'on prescrit pour les opérations à cœur ouvert). Une semaine plus tard, j'avais dégonflé et les fils étaient partis. J'avais un rendez-vous par semaine le mois qui a suivi. Un an après, les cicatrices étaient déjà estompées et j'ai pu aller au soleil. C'est extraordinaire ! J'ai commencé une nouvelle vie ! Je peux me permettre de porter des vêtements autrefois "interdits", de la lingerie moins "rigide" et plus sympa mais, en plus de l'aspect visuel, cette opération m'a permis de reprendre confiance en moi et en l'image que je donne. C'est une vraie révolution. Surtout j'attire l'attention sur le choix du chirurgien. Il faut en consulter plusieurs et surtout avoir une totale confiance dans celui que vous choisissez."

 

» Lire aussi : les témoignages de Nicole et de Béatrice.



Marie Guerre, Journal des Femmes

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