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Dossier
02/04/2007

Béatrice : "Même la plus petite taille existante était trop grande pour moi"

Béatrice Béatrice a 37 ans et habite à Esse (35). Complexée par une poitrine inexistante, mais freinée par le coût de l'opération, elle a attendu ses 30 ans pour subir une augmentation mammaire.
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"Je me suis faite opérer car je suis née sans glande mammaire, je n'avais donc pas du tout de poitrine. J'étais toute plate, même la plus petite taille existante était trop grande pour moi. Sur la plage, je gardais toujours un t-shirt, je ne voulais pas me montrer. J'ai essayé de l'accepter, mais je le vivais mal. On a beau se dire que c'est pas grave, que le regard des autres ne compte pas, c'est faux. J'ai donc fait les démarches pour connaître les financements possibles. C'était surtout le coût de l'opération qui me bloquait. Il se trouve que, dans mon cas, il est possible d'être entièrement remboursée par la sécurité sociale. Une fois que j'ai pris connaissance de ça, il n'y avait plus aucune raison pour que j'hésite."

 

"Je ne suis pas d'une nature stressée. L'opération en elle-même, les effets secondaires, la cicatrisation : tous ces aspects ne m'effrayaient pas. J'ai donc fait les examens pour voir si l'opération était réalisable et je suis passée à l'acte. C'était en 1999, j'avais 30 ans. Je n'étais pas encore mariée mais je vivais déjà avec mon futur mari. Je me suis fait opérer à l'hôpital et tout s'est très bien passé. J'y suis restée 3 ou 4 jours. Les douleurs étaient tout à fait supportables. Aujourd'hui, je suis suivie par ma gynécologue qui s'assure que tout se passe bien et je sais qu'il faut changer les prothèses au bout d'une dizaine d'années."

 

"Je suis extrêmement satisfaite, si c'était à refaire, je le referais sans hésiter. J'ai pris une taille correcte (85 C) ni trop gros ni trop petit étant donné mon gabarit : 1m65 pour 50 kilos. Je ne voulais pas de quelque chose d'exagéré. Au début j'ai senti un corps étranger mais je m'y suis très vite habituée. J'ai attendu trois mois pour avoir la taille et la forme définitive. Depuis ça ne bouge pas, je ne les sens pas. Je n'ai plus à me cacher, je me sens mieux, ce n'est même pas comparable. Je m'achète de la lingerie alors que je n'en avait jamais acheté avant. C'est très agréable, même psychologiquement. Ça a changé ma vie. En revanche, je n'en parle pas autour de moi. Les gens ont du mal à comprendre, ils restent ancrés dans l'idée que c'est purement esthétique et superficiel, ils en ont encore aujourd'hui une image négative. Je n'en ai parlé qu'à mon entourage très proche, à ma famille."

 

» Lire aussi : les témoignages de Nicole et de Laurence.



Marie Guerre, Journal des Femmes

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