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DOSSIER
 
Juin 2006

Les insomnies : pas facile de trouver le sommeil...

  De la difficulté à trouver le sommeil, jusqu'à des nuits entières à rester éveillé, il existe différentes formes d'insomnie. A quel moment est-on insomniaque ? Comment savoir si vous l'êtes ? Que cachent les insomnies ?
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Etre insomniaque c'est se plaindre de son sommeil. Et cela concerne beaucoup de monde : environ 40% des français !

Que cachent les insomnies ?

»  Le plus souvent, lorsqu'on n'arrive pas à s'endormir ou que notre sommeil est perturbé, c'est que l'on est préoccupé par quelque chose ou que l'on est angoissé. Exemples, on cherche une solution à un problème, on se repasse le film de sa journée, on est perturbé par une dispute, etc. Ces troubles psychiques sont la principale cause des insomnies (50% des insomnies). Lorsqu'ils sont ponctuels et liés à un événement particulier dont la cause est identifiée, généralement ils ne durent pas. Par contre, lorsqu'ils persistent plusieurs mois, il faut en parler à son médecin.

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En effet, outre le stress et l'anxiété de la vie quotidienne, la dépression peut également être une cause d'insomnie qu'il ne faut pas négliger ! Car plus le sommeil devient perturbé, plus l'humeur est maussade au lever et plus les petites choses de la vie quotidienne sont difficiles à réaliser. C'est un cercle vicieux. Dans le cas d'une dépression, les insomnies se caractérisent le plus souvent par des réveils en fin de nuit.

» Seconde grande cause, les troubles organiques. Les plus fréquents sont les impatiences des membres inférieures et les troubles respiratoires. On comprend en effet que lorsqu'on a du mal à respirer correctement, le sommeil est perturbé. Les impatiences quant à elles concernent plutôt les femmes et se manifestent par des gènes et picotements dans les jambes, avec la sensation désagréable d'avoir le besoin de les bouger et de se lever. D'autres pathologies peuvent perturber le sommeil comme l'insuffisance rénale ou la polyarthrite rhumatoïde.

"Je ne vais pas réussir à m'endormir…"

Dans plus de 15% des cas, l'insomnie prend de telles proportions qu'elle finit par devenir obsédante. Car plus la personne dort mal, plus elle se conditionne pour mal dormir. Elle y pense pendant la journée, redoute le moment où elle va se coucher, et se stresse par avance à l'idée de ne pas pouvoir s'endormir. A force que la mise au lit soit synonyme d'angoisse, l'insomnie s'installe.
Un signe de l'insomnie : l'impression de ne jamais se sentir reposé après une nuit de sommeil. Photo ©  Images
Et c'est encore pire lorsque la personne se met au lit pour regarder la télévision car le signal de mise au lit n'est plus associé au sommeil !

Etes-vous insomniaque ?

Ce n'est pas parce que vous dormez seulement 5h par nuit que vous êtes insomniaque. En fait, on ne se fie pas à la durée du sommeil qui est trop variable d'un individu à un autre. En revanche, on essaie de savoir s'il y a eu une modification récente de la durée du sommeil et de ce que ressent le patient à son réveil : a-t-il bien dormi ? Se sent-il reposé ? Sa nuit a-t-elle été tranquille ? De plus, il faut distinguer l'insomnie transitoire liée à un événement particulier, de l'insomnie chronique. Dans le premier cas, elle ne dure pas, elle est conséquente à une inquiétude ou à une période de stress par exemple. Dans le second cas, elle dure plusieurs mois et s'accompagne de nombreux troubles : difficulté à s'endormir, réveils nocturnes fréquents souvent après des rêves en seconde partie de nuit, insomnies la journée, maux de tête, diminution de la vigilance… Si tel est votre cas, n'attendez pas pour consulter.
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