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Psycho
21/03/2005

Cécile : une rencontre imprévue pour un accord parfait

Quand cet homme qu'elle connaît à peine lui assure qu'elle est la femme de sa vie, Cécile pense qu'il se paie sa tête. Pourtant, ils ne se quitteront plus...

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"Je sortais d'une histoire d'amour mal terminée, qui m'avait conduite (par dépit) dans une ville que je ne connaissais pas et peu vivante : Cherbourg. Autant dire que je n'avais pas le moral. Je ne faisais aucun effort pour plaire, ni pour paraître intéressante... Un soir, je vais pleurer sur mon sort chez un de mes meilleurs amis. Il me présente un ami à lui, Sébastien. Je remarque tout de suite que c'est un beau mec, viril et loin d'être idiot, bref : pas pour moi ! Néanmoins il passe la soirée à me regarder, et me demande de le raccompagner à son appartement en voiture...

Nous nous connaissons à peine et il me dit que je suis la mère de ses enfants..."

Sur le seuil de sa porte, nous échangeons deux, trois mots sur la sculpture et il s'avère qu'on adore le même artiste. Ses yeux s'illuminent et, sans se démonter, il me dit (avec beaucoup de détachement) que je suis la femme qu'il cherche et qu'il aimerait que je sois la mère de ses enfants ! Là, il me scie. Je le trouve carrément trop gonflé ! Donc, je le salue poliment et je remonte dans ma voiture, sans l'embrasser, ni lui laisser mon numéro de téléphone, ni lui promettre de le revoir…

J'ai pensé toute la nuit à lui, convaincue qu'il s'était payé ma tête. Debout à l'aube, j'ai fini par aller revoir notre ami commun et lui demander le numéro de portable de Sébastien. Je lui ai envoyé un texto et avons convenu d'un rendez-vous pour le soir. Après un verre dans un bar, nous sommes allés chez lui, où nous avons continué à discuter gentiment. On parlait de tout sauf de nous, comme si on se foutait pas mal de ce que l'un ou l'autre pouvait faire dans la vie, ou de nos situations sentimentales : ce n'était pas nécessaire à cet instant.

A un moment il s'est levé, m'a pris la main et l'a embrassée. Je l'ai suivi dans sa chambre sans un mot et on a fait l'amour. Il n'y avait aucune gêne dans le contact de nos corps, tout s'est fait naturellement - moi qui étais une grande complexée j'étais à la fois étonnée et ravie… Le lendemain, il est sorti sans bruit et quand je me suis levée il y avait un mot sur sa table, disant "mon code est le XXXX, j'espère que tu seras encore là quand je rentrerai ce soir...". A côté : sa carte bleue et des clefs.

C'est le seul homme pour qui je n'ai pas eu besoin de jouer un rôle"  

Je ne suis jamais repartie de chez lui depuis cette nuit là. Je suis quelqu'un de très pragmatique et je ne croyais pas du tout à la passion. Pour moi, on était bien ensemble, il était un formidable amant et je ne voulais surtout pas savoir à quel moment j'allais me réveiller !

C'est lui qui m'a remis les pieds sur terre trois semaines plus tard car il savait que je devais partir en Angleterre. Il m'annonçait qu'il était prêt à quitter son boulot (payé une fortune) pour me rejoindre dans un pays dont il ne parlait même pas la langue: j'ai cru qu'il était fou sur le moment ! J'ai réfléchi, et puis j'ai déchiré mon billet sans le lui dire et le jour prévu de mon départ, on a passé la journée ensemble, sans en parler...

Ce soir-là, je crois qu'on a appris tous les deux ce que voulais dire les mots : confiance et amour. Sébastien est le seul homme avec lequel je n'ai pas eu besoin de jouer un rôle pour me rendre captivante, ni de m'habiller pour être belle dans ses yeux, ni de me forcer pour l'écouter ou le comprendre. Il m'a conquise par surprise et ne m'a jamais demandé d'être une autre, il ne m'a jamais comparée (alors qu'il avait la réputation d'être un vrai piège à filles...), et m'a toujours regardée avec les même yeux qu'au premier soir de notre rencontre.

C'est le seul homme pour qui j'ai accepté de tomber mon masque : je n'ai jamais ressenti de danger à ses côtés, dès la première seconde où l'on s'est rencontrés. Aujourd'hui cela fait deux ans que nous sommes ensemble, et chaque jour, sans exception, depuis deux ans il m'a dit "je t'aime". Nous nous sommes mariés le 22 janvier dernier. Dans quelques semaines nous serons les heureux parents d'un petit garçon que nous avons souhaité dès le premier jour de notre rencontre…"

L'avis de Michel Reynaud, psychiatre
"L'épisode des goûts artistiques communs est révélateur : tomber amoureux commence très souvent par une série de découvertes de goûts communs… Dans cette jolie histoire, la passion, visiblement soutenue par un lien sensuel et amical très fort, mène à un couple bien équilibré."


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