Femmes > Psycho > Couple >  Passion > Témoignages
Psycho
21/03/2005

Aurore : un coup de foudre magique... à sens unique

Alors qu'elle est sur le point de se marier, Aurore rencontre un bel inconnu. Immédiatement attirée, elle entame une relation passionnelle. Qui va se révéler décevante et même destructrice...

  Envoyer à un ami Imprimer cet article  
SOMMAIRE

"Novembre 1997 : depuis deux ans je travaillais à Marseille. Pour obtenir d'être rapprochée de mon compagnon, avec qui je vivais depuis 12 ans, je devais l'épouser. J'avais donc réuni les papiers nécessaires et je devais retourner à Paris pour faire publier les bans. Le week-end qui précédait mon départ, un ami a organisé une fête pour son anniversaire. Parmi les invités, "il" est entré le dernier, rien de Don Juan, mais très élégant, et un sourire qui m'a fait fondre.

Quand il m'a embrassée, ça a été un choc, mains moites, coeur emballé. J'ai tout oublié. Je me suis dit : "je le veux" et je crois que je l'ai outrageusement dragué toute la soirée. Le lendemain matin il est revenu, nous avons marché main dans la main dans la campagne. Tout me plaisait chez lui : son amour de la nature, de la mer, son attachement et son dévouement à ses deux enfants, son écoute...

Le simple contact de ses mains me faisait perdre la tête"

Le dimanche soir, quand il m'a proposé d'aller chez lui, j'ai accepté sans hésitation tant j'appréhendais la fin de ce week-end merveilleux. J'ai passé la nuit avec lui, et cela a été l'extase. Nous avons aussi passé les trois jours suivants ensemble, à Marseille, avant que je ne prenne le train pour Paris. Il m'a conduite à la gare en me recommandant de bien réfléchir, de ne rien faire sur un emballement passager, et j'admirais sa compréhension…

Je n'envisageais pas un seul instant d'arrêter cette aventure, je voulais que ça dure, je voulais qu'il soit le dernier homme de ma vie. Je n'avais rien connu d'aussi intense, émotionnellement, depuis mon tout premier amour d'adolescente. Et physiquement, le simple contact de ses mains sur moi me faisait perdre la tête.

A Paris, j'ai rompu avec mon compagnon et ont commencé cinq semaines de bonheur parfait. Il m'appelait tous les jours, je le voyais les week-ends quand ce n'était pas son tour de garder ses enfants. Je n'avais qu'une hâte, le retrouver. J'attendais son appel et je fonçais sur l'autoroute, risquant plusieurs fois l'accident. Quand il travaillait de nuit, pour ne pas le quitter, je l'accompagnais sur son lieu de travail et je passais la nuit avec lui, bien sagement, dans un coin.

A force d'essayer de lui plaire, j'avais perdu toute personnalité"  

Noël est arrivé, et j'ai offert des cadeaux à ses enfants, parce que je les trouvais adorables. Les cadeaux ont été acceptés mais quelques jours plus tard, quand nous nous sommes revus, il me l'a reproché : je n'avais pas à faire de cadeaux à ses enfants, puisque je n'étais rien pour eux car il n'y avait pas d'amour entre nous. J'ai reçu une douche froide : je ne lui avais jamais dit que je l'aimais mais c'était une évidence et je croyais tellement que c'était partagé !

Alors j'ai ouvert les yeux : quand nous nous tenions la main, c'était toujours moi qui prenais la sienne en premier, toujours moi qui l'embrassais la première… Malgré cette constatation, j'ai continué, espérant qu'un jour il m'aimerait. A force d'essayer de lui plaire, j'avais perdu toute personnalité et j'étais jalouse de tout le monde. Alors que dans ma relation avec mon compagnon précédent, j'étais heureuse et confiante, voilà que je devenais une harpie triste et jalouse.

Trois fois, j'ai essayé de le quitter, il m'a retenue chaque fois. Jusqu'à ce que ce soit lui qui me quitte. Après une année de sévère dépression, j'ai rencontré un homme que j'aime profondément, mais cet amour nous l'avons bâti. Plus je le connais, plus je l'aime, pourtant je n'ai pas le coeur qui bat la chamade quand il doit arriver, je ne suis pas inquiète quand il est en retard et je ne suis pas jalouse des femmes qui lui tournent autour. Eh bien, lui me dit que le véritable amour c'est ça : la certitude que nous serons toujours là l'un pour l'autre."

L'avis de Michel Reynaud, psychiatre
" 'Tout me plaisait chez lui' : grâce au coup de foudre, Aurore ne voit que des ressemblances. Dans la joie de son amour, elle s'aveugle sur la qualité des sentiments de l'autre. Lorsqu'enfin elle apprend la vérité, il est trop tard : le besoin de l'autre persiste, à tout prix. Cette relation inégalitaire, faite de manque, était douloureuse mais peut-être était-ce cette douleur même qui contribuait à entretenir la passion d'Aurore… Une fois sortie de ce cercle vicieux, et probablement marquée par cette expérience, elle entame une nouvelle sorte de relation, plus prudente : un amour fait d'attachement et de confiance."


;


Magazine Psycho Envoyer Imprimer Haut de page
A VOIR EGALEMENT
Votre avis sur cette publicité

Sondage

Croyez-vous à votre horoscope ?

Tous les sondages