SOMMAIRE

De nombreux internautes ont répondu à notre appel à témoin. Voici un aperçu de leurs témoignages et de leurs conseils :

» La prise de conscience :

Prendre conscience que l'on est dépendant à l'alcool est une étape indispensable pour s'en sortir. Parfois, cette prise de conscience est difficile et longue, et d'autres fois, il suffit d'un déclic.

"Je n'ai enfin voulu réellement m'en sortir que lorsque ma vie est devenu un enfer, lorsqu'il ne me fut à la fois plus possible de vivre avec l'alcool ni sans l'alcool." Charles.

"Après plus d'une année d'alcoolisation massive, la vie de couple devenait malsaine. Un jour mon épouse est partie avec les enfants. En me retrouvant seul j'ai décidé de consulter mon médecin du travail et de ce jour je suis parti me soigner de manière à retrouver mon équilibre familial et cela dure maintenant depuis 34 ans sans alcool." Bernard.

"Après une émission de télévision, j'ai remarqué que j'avais le profil d'une alcoolique. Le lendemain, j'ai pris rendez-vous avec mon docteur, qui, (elle me l'a dit après) s'était aperçu de mon manque de dialogue, et de mes visites fréquentes chez elle, depuis 4 mois." Raymonde.

"J'attendais avec impatience l'heure de l'apéro et quand c'était trop long je commençais à avoir des tremblements qui cessaient au premier verre." Fathy.

"J'ai pris conscience de ma dépendance, car dès le matin au réveil il me fallait tout de suite prendre de l'alcool pour arrêter ces tremblements, chaque jour il m'en fallait davantage. Les espaces entre chaque consumation diminuaient, je ne me maîtrisais plus." Bernard.

» Vos conseils pour s'en sortir :

Associations, médecins, psychologues, volonté, dialogue… des conseils qui reviennent :

"S'arrêter de boire est facile. Rester abstinent est beaucoup plus difficile. C'est une association d'anciens buveurs qui m'a donné la force et les outils nécessaires pour trouver de nouveaux buts à ma vie et une abstinence heureuse." Roland.

"Aussi invraisemblable que cela puisse être, cela a été pour moi une formalité malgré la menace du divorce et la dépression. Je suis donc entré en cure 3 semaines, malgré l'avis négatif du médecin alcoologue du service qui ne me sentait pas prêt. La volonté était au fond de moi et cela fait 8 ans que je suis dans la sobriété." Denis.

"Si vous êtes seul, faites-vous aidez par un alcoologue et un psychologue (ils travaillent souvent ensemble). Moi je me rends dans un centre médical social ou il y a une permanence d'alcoologie tous les jeudis après-midi. Normalement il y en a dans chaque ville. Courage, cela peut être long." Brigitte.

"Parler, parler, parler, mon docteur en quelque sorte m'a sauvée, de l'engrenage dans lequel je m'étais mis. Cela va faire 3ans, le 3 avril prochain que je n'ai pas touché à l'alcool. Après un traitement de 2ans, et si je vois que je ne suis pas bien, je parle, je le dis." Raymonde.

"L'aide d'un psy est indispensable mais seul le malade peut franchir le pas et doit désirer sa guérison, pour lui, en tout premier lieu." Annie.

Et retrouvez l'ensemble des témoignages (25).

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