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Santé
16/06/2005

Prévenir le mal des transports et les problèmes de circulation

Voyager en avion, en mer ou en voiture provoque des désagréments chez plus de 3 millions de Français, et plus particulièrement chez les enfants. Vertiges, nausées, thrombose : quels sont les risques ? Comment prévenir ces pathologies ?

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Le vertige, mal des transports numéro un
Le vertige se caractérise par un trouble de l'équilibre, qui a souvent une origine bénigne, le mal des transports. Nous avons tous déjà connu cette sensation désagréable d'une perte d'équilibre, de la tête qui tourne, et parfois de nausées et de bourdonnements d'oreille.
Les vertiges ont le plus souvent pour origine notre oreille interne, siège de l'équilibre. Pour être en équilibre, notre cerveau a besoin de trois types de renseignements : la position de notre corps dans l'espace (fournie par exemple par les muscles), la position même de la tête (fournie par la vue) et les informations concernant les mouvements de la tête (fournies par les organes de l'oreille interne). Or dans un moyen de transport, il arrive souvent que l'une de ces informations n'arrive pas correctement. Nous avons alors une sensation de déplacement dans l'espace qui est erronée : c'est le vertige. En résumé, c'est cette accumulation d'informations contradictoires qui arrivent dans le cerveau, qui peuvent entraîner des nausées et des vomissements.

3 méthodes pour prévenir le mal des transports
Mangez. Contrairement à ce qui est souvent dit, il faut partir l'estomac plein, sans excès. Et évitez de manger cinq minutes avant le départ !
Restez concentré sur l'horizon et installez vous dans le sens de la marche. Pour aider votre cerveau à mieux organiser les nombreuses informations qui lui arrivent, évitez les activités comme la lecture en voiture et préférez regarder le paysage et l'horizon. En bateau, ne restez pas dans la cabine, aller respirer l'air du large sur le pont.
Et les médicaments.... Pour ceux qui se savent vraiment malades en voyage, des médicaments de type 'antihistaminiques' sont disponibles ("cloranautine" ou "nausiclam" par exemple). Côté homéopathie, demandez de la "cocuuline" ou du "nausetum". Il existe aussi un médicament sous forme de patch, la scopolamine, qui se place quelques heures avant le départ derrière l'oreille.

Le cas particulier du voyage en avion
Faire un long voyage en avion ne se prépare pas de la même façon qu'un voyage en train ou en voiture. Outre les problèmes dus au décalage horaire (lire notre article), il est nécessaire de veiller à deux choses : son hydratation et sa circulation sanguine.
A 10 000 mètres d'altitude, l'air est très sec, donc notre corps a besoin d'être hydraté en continu. Il est ainsi conseillé de boire deux litres d'eau pour un vol de huit heures. Le mieux est de prévoir, en plus de ce qui est fourni lors des repas par les hôtesses, une bouteille d'eau d'un litre par exemple.

Le "syndrome de la classe économique"
En avion, les longues heures d'immobilité peuvent provoquer des problèmes veineux. Souvent, les chevilles enflent et les jambes deviennent lourdes : ceci est particulièrement vrai chez les femmes. Au pire -ceci est rare mais peut arriver- une phlébite se déclenche, un caillot peut se former et entraîner ce qu'on appelle une "thrombose veineuse". Si le caillot se détache, il peut provoquer une embolie pulmonaire et entraîner la mort.

En résumé, si vous faites un long vol (de plus de 8 heures), toute immobilisation en position assise est mauvaise, d'auatnt plus que l'on a tendance à ajouter à cela une déshydratation. Des conseils préventifs sont généralement adressés par les compagnies aériennes pour éviter ces accidents veineux, les voici  :
- Dans l'appareil, levez-vous aussi souvent que possible : allez marcher et vous étirer dans les couloirs, même si le lieu ne s'y prête pas vraiment.
- Buvez beaucoup d'eau et évitez l'alcool
- Portez des vêtements amples
- Enfin, vous pouvez aussi porter des bas de contention, dont l'efficacité est démontrée. Ils s'achètent en pharmacie, sur prescription médicale, et sont remboursés.

Le syndrome de la classe économique reste un événement rare, mais les problèmes de circulation sont, eux, plus fréquents, puisque 10 % des femmes en souffriraient...


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