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La moindre peau ou bout d'ongles qui dépassent vous contrarient ? Moutarde, vernis amer, pansements ou relaxation, rien n'y fait, vous n'arrivez pas à vous ôter les doigts de la bouche. Ou, à l'inverse, vous avec enfin réussi à stopper cette méchante manie. Venez témoigner.

Extraits de vos témoignages

» Des réminiscences de l'enfance ou du mimétisme. Ainsi, Michelle a commencé à 6 ans, au moment où elle a cessé de sucer son pouce. Dès lors, elle a commencé à se ronger les ongles et ca fait plus de 40 ans que ça dure. Idem pour Mel à qui on a enlevé sa tétine et qui s'est rabattue sur ses doigts. Viviane, quant à elle, a toujours rongé ses ongles. La cause ? Son père les rongeait. Du coup, la propre fille de Viviane les ronge aussi. D'ailleurs certaines en éprouvent de la honte. Comme Fr qui "du mal à imposer une "morale" (à ses enfants) qu'elle ne respecte pas elle-même". Parfois, c'est à la suite d'un traumatisme dans l'enfance. Anita a ainsi commencé cette méchante manie parce qu'elle devait se couper les ongles très courts pour ses cours de piano, au risque de se faire taper sur les doigts. Alors elle "a pris l'habitude de les ronger lorsqu'(elle) oubliait de les couper". D'autres y voient un manque affectif dans l'enfance.

» A chacun son ressenti. A l'instar d'Isabelle, de Sandrine ou d'Annie, beaucoup se rongent les ongles pour se déstresser. Pour d'autres, l'onychophagie donne "une contenance", c'est un moyen de "d'éviter de rester immobile" (Emma) et de lutter contre l'ennui. Vous êtes également nombreux à vous agacer d'un bout d'ongle ou de peau qui dépasse. Là, seule solution : le mettre à la bouche. Certains d'entre vous font même le parallèle avec la drogue. Ainsi Géraldine avoue qu'elle en est "dépendante", et Mel éprouve "une détente" et une "certaine jouissance" à se ronger les ongles...

» Vos techniques pour arrêter. L'état d'esprit à son importance. Exemple avec Joëlle de Marseille qui arrête ce tic que lorsque qu'elle "le désire vraiment, consciemment ou inconsciemment". Vous avez été nombreux à avoir tenté le vernis amer. Un passage apparemment obligé, mais sans grand résultat pour la plupart d'entre vous. Vernis, manucure, faux-ongles, chacun y va de sa méthode. Efficace ou pas, c'est selon. Mais souvent avec de nombreuses rechutes. Vous êtes nombreux à souligner que l'important c'est la motivation. Alors que d'autres ont fini par s'y faire. Au point que lorsque leurs ongles poussent "ils (les) gênent dans la vie courante, se salissent et se cassent". La preuve avec Fr, qui après avoir passé 55 ans avec des ongles rongés, en conclut qu'ils "font partie de moi".

 

 

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