Femmes > Psycho >  Estime de soi > Témoignages
Psycho
25/01/2005

Ces femmes qui ont appris à s'aimer

Elles étaient peu sûres d'elles, hésitantes et introverties. Elles ont réussi à acquérir confiance et estime d'elles grâce à la psychothérapie, des livres ou des épreuves de la vie. Elles racontent.

  Envoyer à un ami Imprimer cet article  
SOMMAIRE

Nathalie, Paris, 38 ans : "Le rire permet la distance avec soi-même et donc la lucidité. Un livre me l'a appris."
"J'ai lu de nombreux ouvrages de psychologie, dont deux qui m'ont vraiment aidée : "Faites vous-même votre malheur" de Paul Watzlawick m'a permis de prendre conscience de certains de mes comportements. Je ne pouvais pas changer tant que je n'avais pas pris conscience que j'avais peur de certaines choses, des autres, de tout ce que je ne contrôlais pas en général. Lire ce livre, c'est accepter de rire de ses comportements et donc de s'en détacher. Le rire permet la distance avec soi-même et donc la lucidité. Je me suis rendue compte aussi que je n'étais pas la seule et que les autres aussi connaissaient ce genre de problèmes. L'autre livre, "Petits complexes et grosses déprimes" de Christophe André et Muzo dédramatise totalement les phobies et permet de voir que certains comportements ont parfois une importance démesurée pour celui qui le vit. J'ai à plusieurs reprises entendu des gens qui me confiaient des choses qu'ils jugeaient très graves mais qui étaient en réalité bien moins d'importantes qu'ils le pensaient. Il faut savoir rejeter les choses qui ne sont pas bonnes pour nous. Mettre des limites qui dépendent de chacun. Maintenant, je peux comprendre certaines choses que d'autres ne comprennent pas, et je refuse d'autres choses qui paraissent sans importance..."

Irina, 62 ans, Longjumeau : "Ma psychothérapie m'a aidée à ne plus être intimidée et à surmonter mes peurs"
"Dès 17 ans, j'ai cherché à faire une psychothérapie qui convenait à mon caractère (je suis assez indépendante). Après en avoir essayé un bon nombre, j'ai rencontré une jeune femme américaine avec qui j'ai fait de l'analyse transactionnelle. Ceci me convenait parfaitement, car c'est moi qui décidais où j'allais, c'est moi qui fixais mes objectifs et je n'avais pas l'impression d'être manipulée. Elle m'a aidée à ouvrir de nouvelles portes, à m'accepter, à moins souffrir des réflexions des autres (je m'étais donnée trois mois pour cela). Ensuite, elle m'a aidée à répondre et à ne pas être intimidée par ceux qui m'abordaient. Puis par des séminaires, elle m'a introduite dans une "mini-société", puis dans une plus grande avec plus de monde pour m'apprendre à ne pas être intimidée et à surmonter mes peurs. La psychothérapie m'a aidée à relativiser et à être constamment positive !"

Carine, 34 ans, Puteaux "C'est l'amour de mon compagnon qui m'a aidée : il met toujours l'accent sur ce que je réussis"
"L'amour de mon compagnon a comblé tous les manques qui m'empêchaient d'avoir confiance en mon potentiel et de m'aimer pour ce que je suis. Je me dépréciais toujours intérieurement comme vis-à-vis des autres et très souvent je me "boycottais moi-même". J'avais le sentiment de ne pas avoir le droit de réussir. Mon compagnon m'a aidée à m'a acceptée telle que je suis, à reconnaître mes qualités et à mettre mon potentiel à profit. Notre amour est de l'affection partagée mais aussi un formidable échange d'aide l'un envers l'autre. Il m'a répété maintes fois, avec sincérité - et il continue - quels sont mes atouts et comment m'en servir ; il m'a rappelé que je m'en étais servi à plusieurs reprises avec succès, il met toujours l'accent sur ce que je réussis et sur ce que je fais de positif. Lorsque j'ai décidé de faire une psychothérapie, il m'a encouragée et m'a félicitée pour mon courage et ma persévérance. Mes doutes disparaissaient grâce à ses paroles rassurantes et j'ai trouvé la force qui est en moi, pour aller jusqu'au bout. Nous avons aussi entrepris des activités communes très épanouissantes, comme le yoga et la méditation, qui aident à trouver le calme intérieur et l'harmonie avec le monde. Faire ces activités en couple est un plaisir partagé et aide à continuer. Aujourd'hui, je n'ai plus de problème de confiance, je fais les activités qui me plaisent, je ne me sens plus diminuée face aux autres et face aux obstacles et je me permets même d'aider mes amies à gagner confiance en elles."

Emmanuelle, 43 ans, Marseille : "J'ai décidé de prouver au monde entier que je réussirais"
"Après une faute professionnelle, mon père a été licencié et est devenu alcoolique. Depuis ce jour, il a commencé à me "casser" psychologiquement. Un jour, il m'a dit 'J'ai 5 enfants, il n'y en a qu'un que je n'aime pas, c'est toi. Tu entends, je ne t'aime pas'. Je me suis juré que jamais je ne serai comme lui et surtout j'ai décidé de prouver au monde entier que je réussirais. Que je deviendrais belle, qu'on me respecterait, qu'on m'aimerait.
J'ai ainsi appris à apprécier chaque bon moment de la journée, j'ai développé la faculté de ne voir que ce qui est beau. Je me suis fixé des objectifs : aller parler à quelqu'un qui m'intimidait, convaincre un employeur que j'étais la bonne personne, assumer de lourdes responsabilités.Tout marchait. Aujourd'hui, j'ai 43 ans, je suis mariée depuis 20 ans et heureuse en mariage, j'ai 4 enfants et je dirige une agence de presse. Je passe ma vie à répéter à mes enfants que je les aime, mais je ne suis pas sûre qu'ils auront hérité de mon mental d'acier parce qu'ils n'auront pas eu à se battre. Je sais que je suis invincible car je n'écoute rien, ni la maladie, ni les paroles acerbes, ni le mal et la laideur. Je ne suis tournée que vers le positif."


Magazine Psycho Envoyer Imprimer Haut de page
A VOIR EGALEMENT
Votre avis sur cette publicité

Sondage

Croyez-vous à votre horoscope ?

Tous les sondages