Examens cancer sein

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L'échographie mammaire est adaptée pour l'observation des seins denses, difficile avec la mammographie. Photo ©
 

"L'une des premières études du genre, réalisée aux Etats-Unis en 1963 (il y existait alors déjà un dépistage organisé), a montré que le dépistage permettait de réduire la mortalité de 35%" (1). Depuis, de nombreuses études se sont penchées sur l'intérêt de la mammographie dans le rapport risque/bénéfice du dépistage du cancer du sein. La polémique éclate en 2000 lorsque l'étude Cochrane met en doute l'efficacité du dépistage du cancer du sein sur la réduction du taux de mortalité. A peine un an après, de nombreuses autres études démontrent l'invalidité des arguments de l'étude Cochrane, notamment sur le plan méthodologique.

Pas un examen de première intention

Le dépistage du cancer du sein débute avec une mammographie mais peut se compléter d'examens supplémentaires, parmi lesquels l'échographie mammaire. Cet examen n'est pas prescrit en première intention mais est surtout utilisé pour affiner le diagnostic. En effet, la mammographie permet de déceler des anomalies, des boules mais pas de les identifier : cela peut être un kyste bénin ou alors une lésion cancéreuse.
L'échographie, elle, permet de mieux distinguer la nature de l'anomalie en question. Par ailleurs, cette technique d'imagerie permet de mieux travailler sur les seins denses que la mammographie.

La différence majeure entre les 2 examens : la mammographie utilise les rayons X alors que l'échographie envoie un faisceau d'ultrasons pour former une image. L'échographie est un examen totalement indolore.

(1) Source : Dr Jean-Yves Seror, radiologue à Paris. Propos recueillis lors de la conférence de presse sur les techniques d'imagerie médicale pour le dépistage du cancer du sein lors du salon Direction santé au Féminin, à Paris, 11 avril 2008.


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