Nombre de femmes voient leur cycle menstruel rythmé par des crampes au bas-ventre. Le moment où ces douleurs surviennent a son importance. Explications.
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Absentéisme au travail, à l'école, alitement forcé
les conséquences sont parfois lourdes tant les douleurs peuvent s'avérer handicapantes. © Images
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Des douleurs au moment des règles : la dysménorrhée
Les douleurs des règles étant particulièrement subjectives, il est souvent bien difficile de tracer la frontière entre simple inconfort et douleur pathologique.
Pour autant, vous n'avez pas à endurer inutilement ces souffrances. Les femmes concernées (en général, les adolescentes, au moment des premières règles, et les femmes proches de la ménopause) ont le réflexe de l'automédication. Il est vrai qu'en général, la prise d'antalgiques ou d'antispasmodiques suffit à réduire significativement les douleurs.
Néanmoins, il est recommandé de consulter quand les spasmes douloureux apparaissent pour la première fois, ou qu'ils surviennent brusquement.
| La première fois que les douleurs apparaissent, ayez le réflexe de consulter. |
Cette mesure de précaution permettra d'écarter toutes les causes pathologiques comme l'endométriose, le polype ou le fibrome utérin (masse, le plus souvent bénigne, qui colonise l'utérus). Et quand les douleurs résistent aux antalgiques classiques, le gynécologue vous prescrira d'autres médicaments plus puissants (veinotropes, antiprostaglandines...).
3 gestes pour diminuer les douleurs
» Relaxez-vous. Le stress est un pourvoyeur de douleurs menstruelles.
» Appliquez une source de chaleur sur le bas-ventre. Elle permet de réduire les contractions utérines en relâchant les muscles. L'idéal : la bouillote ou le bain chaud.
» Bougez. La pratique du vélo, de la natation ou de la course aiderait à combattre les douleurs.
Les douleurs avant les règles : le syndrome prémenstruel (SPM)
Une à deux semaines avant les menstruations, des signes d'intensité variable (seins tendus et sensibles, troubles digestifs, stress, sautes d'humeur, maux de tête, acné
) marquent l'arrivée des règles. C'est le syndrome prémenstruel, pas toujours facile à détecter tant l'éventail des symptômes est large.
A moins de laisser ces désagréments disparaître d'eux-mêmes une semaine après les règles, on conseille d'adopter une bonne hygiène de vie et une alimentation équilibrée. Ces mesures sembleraient réduire la gêne. Autrement, il existe toujours l'option pilule, qui apporte de bons résultats.
