Poils de chats, acariens, pollens… Tous ceux qui sont allergiques à l'un de ces éléments se retrouveront dans ces désagréables symptômes : yeux qui piquent et qui pleurent, nez bouché et surtout, qui coule.

En temps normal, les cils vibratiles situés dans les narines retiennent le mucus produit. Ainsi, il est évacué par la gorge (on l'avale sans s'en rendre compte) plutôt que par les narines. Mais lorsque l'on est confronté à notre allergène, la mécanique s'enraye. Notre organisme produit des médiateurs chimiques, les histamines, qui ont pour conséquence de stopper le balayage des cils vibratiles : le mucus n'est plus retenu et s'écoule par le nez.

Pour lutter contre cette réaction allergique, le médecin peut prescrire des antihistaminiques. Leur rôle est de bloquer les récepteurs des histamines. Ainsi, leur action est stoppée et les cils vibratiles se remettent à fonctionner : le nez ne coule plus.

 
Lorsqu'on éternue, l'air est expulsé de notre nez à 160 km/h. Photo ©
 

Atchoum…

Il arrive parfois que des poussières ou autres substances gênantes échappent à la vigilance du mucus et des vibrisses, l'autre nom des cils vibratiles. Les éléments indésirables pénètrent alors dans le nez, dans la gorge, mais sont reconnus et ce sont alors les poumons et les muscles qui prennent le relais pour les chasser, dans une expiration puissante. L'air qui est expulsé quand on éternue sort à une vitesse digne des excès de vitesse sur autoroute : 160 km/h. Efficace…

Attention si vous vous trouvez à proximité d'une personne qui éternue ! C'est un des principaux modes de contamination lorsque l'on est enrhumé ou grippé, par exemple.


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