Chaque hiver, c'est le grand retour des maladies virales telles que la grippe, le rhume, la bronchite, l'angine, la gastro ou encore la rhino. On parle d'ailleurs de "coup de froid". Une expression qui laisse entendre que le froid serait à l'origine de la propagation des virus. Qu'en est-il ?

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Le virus de la grippe ou du rhume circule aisément d'une personne à une autre. © L'Internaute

 

La transmission par voie aérienne

La salive d'une personne infectée est un véritable nid à virus. Dès lors que cette personne tousse, éternue ou postillonne, elle dissémine des millions de particules virales. Autant dire que si l'on se trouve à proximité, le risque d'être contaminé est maximal. Pire encore, une fois disséminées, ces particules restent en suspension dans l'air sous forme de minuscules gouttelettes. Or, une infime partie suffit à contaminer pendant plusieurs heures l'air d'une pièce non aérée.

La transmission par contact

On le sait moins, mais serrer la main d'une personne malade ou l'embrasser suffit à transmettre le virus. On peut aussi attraper la grippe après avoir touché un objet contaminé (poignée de porte, téléphone, clavier d'ordinateur, jouets…) ou une surface contaminée.

La promiscuité à l'origine de la contamination

Conclusion, ces maladies hautement contagieuses ne sont pas liées au froid, mais à notre comportement en hiver, où la promiscuité est de mise. Un risque d'autant plus élevé que le lieu est confiné (transports en commun, appartement surchauffé…). Si des mesures d'hygiène ne sont pas prises, les virus circulent librement. Exemple avec la grippe, qui touche 5 à 10 % de la population mondiale chaque année. Pour la saison 2006-2007, l'INSERM prévoit que 2,2 millions de français seront concernés par la grippe. Il est temps d'agir !

Et les maladies bactériennes ?

Méningites, pneumonies mais aussi bronchites ou angines d'origine bactérienne sont légions les jours de primas. Là encore, ce n'est pas le froid qui est à l'origine de leur recrudescence mais bien leurs modes de transmission, identiques à ceux des maladies virales. Conclusion, c'est toujours la promiscuité en hiver qui favorise la circulation des bactéries et les mesures d'hygiène qui permettent de la limiter.

A noter : la surinfection bactérienne vient le plus souvent s'ajouter aux affections virales. Autrement dit, ces maladies bactériennes sont des complications des pathologies virales. D'où l'intérêt de ne pas "laisser traîner" un rhume ou une grippe et de se soigner au plus vite.

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