Herpès : une Journée pour échapper à la contamination

	L'herpès peut être très gênant socialement, d'autant qu'il est particulièrement contagieux.

L'herpès, c'est vraiment la plaie ! Environ 7 millions de Français en savent quelque chose et subissent plus ou moins régulièrement les assauts de ces célèbres boutons de fièvre. Tout commence généralement par des picotements, une sensation douloureuse à un endroit du visage, généralement les lèvres. Puis c'est l'apparition d'un bouton avec des vésicules, qui finira par partir en formant une croûte. Le dit bouton apparaît souvent dans des conditions particulières telles que l'exposition au soleil, la fatigue ou encore un stress ou une émotion violente. Mais même lorsque ce bouton disparaît, l'herpès, lui, ne s'est pas volatilisé pour autant : le virus HSV1, responsable de l'herpès du visage, reste tapi dans l'organisme, attendant la première occasion pour refaire surface.

C'est comme ça que sur les 7 millions de porteurs du virus, 1 million souffre de crises régulières. L'herpès est rarement grave, mais il peut se révéler handicapant sur le plan social ou, à tout le moins, gênant. D'autant qu'il est particulièrement contagieux… Un simple baiser suffit à attraper le virus. L'auto-contamination est également très fréquente et peut-être dangereuse si jamais l'œil, l'intérieur de la bouche ou même la gorge sont atteints.

L'herpès est beaucoup plus contagieux en période de crise, mais il peut aussi l'être alors qu'aucun symptôme n'est apparent. C'est pourquoi certaines précautions s'imposent lorsque l'on se sait porteur du virus.

» Se laver les mains régulièrement.

» Ne pas se frotter les yeux, éviter de toucher ses lentilles de contact.

» Eviter d'embrasser les personnes fragiles.

» Eviter les rapports oro-génitaux. En général, l'herpès génital est provoqué par une autre forme du virus, mais le HSV-1 peut également en être responsable.

» Ne pas partager le linge et les objets de toilette.

Aucun traitement n'est aujourd'hui capable d'éradiquer le virus. En revanche, le médecin traitant pourra prescrire un traitement préventif pour limiter les poussées. Quoiqu'il en soit, il faut absolument consulter son médecin traitant avant d'envisager l'usage d'un quelconque médicament. Certaines pommades, à base de corticoïdes par exemple, ont pour effet d'amplifier les symptômes. Pas franchement l'effet escompté…

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Sur le Web

La Journée nationale contre l'herpès a eu lieu pour la 7e année consécutive. L'Association Herpès s'est associée pour l'occasion à quatre sociétés savantes concernées par la maladie : la Société de pathologie infectieuse de langue française, la Société française de dermatologie, la Société française d'ophtalmologie, le Collège national des ophtalmologues et obstétriciens français.
Le site de l'association Herpès