L'implant contraceptif, une méthode sûre et sans danger

	L'implant tient dans la main et n'est pas plus grand qu'une allumette. Photo © Organon Inc USA.

Pilule, patch, anneau, implant : difficile de faire son choix parmi l'éventail des contraceptifs offerts. Le tout est de trouver la méthode adaptée. Il n'y a pas une contraception qui soit meilleure qu'une autre dans la mesure où chaque femme a ses propres besoins et spéficités. C'est là que le dialogue avec le gynécologue est essentiel pour pouvoir choisir votre méthode en connaissance de cause. Bien qu'il ne soit pas forcément proposé souvent, l'implant contraceptif est une option à ne pas négliger.

Il se présente sous la forme d'un tube de plastique inerte, pas plus grand qu'une aiguille et légèrement plus épais. Réservoir contenant un progestatif, libéré sous l'effet de la chaleur humaine, l'implant est une méthode contraceptive efficace à plus de 95%. Contrairement à certaines pilules, il ne contient pas d'œstrogènes, ces derniers favorisant les risques de complication cardiovasculaires et le développement du cancer du sein. C'est également pour cela que cette méthode pourra être proposée aux femmes qui fument, les complications entraînées par les œstrogènes étant inexistantes (les risques du tabagisme restent en l'état, évidemment).

Invisible, l'implant ne se sent pas

Une fois décidée, vous pouvez vous faire poser l'implant à n'importe quelle phase du cycle, que vous ayez ou pas une autre méthode contraceptive, il ne faut simplement pas être enceinte ! L'implant peut être proposé à toutes les femmes, qu'elles soient adolescentes ou déjà mères. La pose se fait sous anesthésie locale sous la peau, juste au-dessus du coude, à l'intérieur du bras.

	L'implant est inséré sous la peau, juste au dessus du coude. Il devrait y rester 3 ans. Photo © Organon Inc USA.

L'intervention doit se faire sans douleur et une fois en place, l'implant ne doit pas se sentir. D'autre part, il est pratiquement invisible, tout comme la cicatrice de la pose. Selon la phase du cycle durant laquelle il a été posé, il peut être nécessaire de continuer à utiliser une autre méthode contraceptive (finir sa plaquette, mettre des préservatifs, etc.). Là encore, votre médecin saura vous conseiller. S'il est bien placé et n'occasionne pas d'effets secondaires gênants, il pourra rester en place 3 ans, après quoi il faudra en changer. Entre temps, pas d'entretien, il n'y a rien à faire. Veillez tout de même à respecter la visite annuelle chez le gynécologue.

Quelques effets secondaires

Par contre, comme toutes les méthodes progestatives, l'implant peut accentuer l'acné, l'hirsutisme ou la prise de poids chez les femmes sujettes à ces dispositions. D'autre part, il faut savoir que dans certains cas, les menstruations des 6 premiers mois peuvent être très irrégulières, voire absentes. Pas d'inquiétude, cela ne signifie pas qu'une grossesse est survenue et que l'implant est inefficace. Dans environ 12% des cas, ces dérèglements peuvent subsister au-delà de quelques mois. N'hésitez pas à faire part à votre gynécologue de vos interrogations et inquiétudes.

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