Risques physiques

» Palpitations et tachycardie.

» Risque augmenté de cancer du poumon et d'atteinte des voies aéro-digestives supérieures. Le joint de cannabis fait inhaler 6 à 7 fois plus de goudrons et de CO que la cigarette. Et il contient 2 fois plus de benzène et 3 fois plus de toluène, des agents toxiques. Fumer trois joints tous les jours ferait courir les mêmes risques de cancers ou de maladies cardiovasculaires que fumer un paquet de cigarettes par jour.

» Diminution de la sécrétion salivaire.

» Mauvais contrôle des mouvements et/ou trouble de l'équilibre (ivresse cannabique) rendant la conduite automobile ou de machine-outils dangereuse.

» Augmentation du temps de réaction. Ce qui peut s'avérer dangereux dans la conduite automobile.

Risques sur la reproduction

» Risques de grossesses extra-utérines.

» Fausses couches

» Naissance prématurée plus fréquente

» Diminution significative des spermatozoïdes si l'usage est chronique et excessif. Pour autant, le cannabis ne rend ni impuissant, ni stérile.

Risques psychiques

» Difficultés de concentration et altération de la mémoire immédiate. Dans le cadre d'une consommation régulière et sur le long terme, altération des facultés d'apprentissage et de mémorisation et perte de motivation dans les activités quotidiennes.

» Risque d'intoxication aigüe (sentiment d'angoisse, parfois associé à des sueurs froides ou des vomissements) en cas de consommation à forte dose ou lors d'une importante fragilité psychique.

» Baisse de la vigilance.

» Risque de révéler ou d'aggraver un épisode psychotique chez les personnes prédisposées à la schizophrénie, notamment celles qui ont des antécédents familiaux de la maladie.

Dépendance et tolérance

A la longue, le fumeur régulier aura tendance à augmenter les doses pour obtenir les mêmes effets. L'overdose mortelle n'existe pas avec le cannabis.

La dépendance au cannabis semble plutôt psychologique, bien que des symptômes légers de sevrage comme des crampes et des insomnies ont été observés. Le risque de dépendance psychologique au cannabis est moindre que pour d'autres drogues mais il existe et concernerait 10 à 15 % des consommateurs réguliers.

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