Mains glacées, lèvres gercées, pieds frigorifiés… C'est souvent par les extrémités que l'on ressent la vigueur du froid. Parce qu'elles sont les parties les plus exposées, elles sont particulièrement sensibles. Ce sont de bons indicateurs .

Les zones à risques

Les parties du corps les plus sensibles au froid possèdent au moins l'une de ces caractéristiques :
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Sous l'effet du froid, la peau se déshydrate. Gerçures et crevasses apparaissent. © crevasses.fr

» Elles sont dépourvues de poils (lèvres, doigts). Le poil a un rôle d'isolant en limitant le contact de la peau avec l'air extérieur.

» Elles présentent une grande surface d'échange avec l'extérieur (nez, doigts, oreilles).

» Elles sont mal vascularisées (talons, oreilles). A noter : les personnes atteintes du syndrome de Reynaud sont particulièrement concernées. Cette affection se caractérise par des troubles circulatoires. Par conséquent, les extrémités sont d'autant plus sensibles malgré un froid peu intense.

Les gerçures

Ce sont des fissures douloureuses qui se forment sur les zones longuement exposées à un froid vif (moins de 0°C). Celui-ci a pour effet de déshydrater la peau. Dépourvue d'eau, elle s'assèche et tiraille. Des sillons se creusent et les gerçures voire les crevasses (plus profondes) apparaissent.

Les engelures

L'exposition des extrémités à des températures négatives entraîne une vasoconstriction des capillaires. Ce phénomène naturel de lutte contre le froid peut entraîner à terme l'apparition de lésions rouges au niveau des mains, des pieds, des oreilles ou du visage. Souvent, elles sont accompagnées de démangeaisons. Si rien n'est fait, ces engelures peuvent conduire à la formation de gelures.

Quand les doigts deviennent blancs, engourdis, ces signes doivent vous alerter. Il est grand temps de rentrer dans un environnement chaud ! Le premier geste à faire : réchauffer la partie gelée en l'immergeant dans de l'eau tiède (38°C). Si c'est douloureux, c'est bon signe. Cette sensibilité retrouvée est le témoin d'une lésion superficielle. Mais si l'anesthésie perdure et que des cloques apparaissent, une consultation chez le médecin est nécessaire.

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