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Septembre 2006

Migraine : le point sur les traitements

Si vos migraines sont insupportables et que vous passez du paracétamol à l'aspirine sans succès, il est tant de réagir. Antimigraineux, traitements de fond... quel traitement choisir ?
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La migraine touche 3 femmes pour 1 homme. Pendant les crises, la douleur est telle qu'elle affecte les activités du quotidien... Photo © 

La migraine est une maladie chronique fréquente qui touche 12 à 15 % de la population française, et en majorité les femmes (75%).

Bien que réputée bénigne, la migraine est très invalidante au quotidien. En effet, pour environ 40% des migraineux les crises durent en moyenne plus de 24 heures. Et la douleur est telle, qu'elle interfère parfois sur les activités personnelles ou professionnelles. Résultat, les migraineux dont les plaintes ne sont pas toujours prises au sérieux par l'entourage, en deviennent agressifs et stressés. Par ailleurs, le fait de peiner à trouver un traitement qui les calme n'arrange rien. Le problème c'est qu'à force d'enchaîner crise sur crise, les migraineux finissent par devenir anxieux à la perspective d'une nouvelle crise...

Soulager la douleur de la crise : parlez-en à votre médecin

Avant de dire qu'aucun traitement ne marche, il faut vraiment aborder le problème avec votre médecin traitant. Alterner entre paracétamol, aspirine et anti-inflammatoires sans indications médicales n'est pas une solution. Vous risquez de rentrer dans un processus d'automédication inefficace. Au contraire, le médecin peut vous prescrire des antimigraineux de crise qui ont une efficacité plus ciblée et vous apprendre des gestes simples qui associés aux traitements, peuvent soulager votre migraine.

Quand le traitement de crise ne suffit pas…

Entre octobre et décembre 2005, les laboratoires Schwartz Pharma ont mis en place avec le concours de la Société française d'étude des migraines et céphalées et la TNS-Healthcare une enquête (Etude Smile) sur le traitement des patients migraineux. Elle a observé le traitement de plus de 5 400 patients adultes consultant un médecin de ville et n'utilisant que des traitements symptomatiques. Résultat, 75% d'entre eux ont déclaré ne pas être satisfait de l'efficacité de ces traitements. Une insatisfaction qui se traduit, selon l'enquête, par une consommation excessive de médicaments (5,2 unités par crise) et par un fort sentiment d'anxiété (pour 67% d'entre eux). Cette anxiété altère la qualité de vie des migraineux puisqu'ils ont tendance à s'angoisser à la

"Un véritable cercle vicieux migraine-stress-anxiété se met en place"

perspective d'une nouvelle crise. A cause de cela, ils vivent dans l'angoisse et en arrivent à éviter certaines sorties ou activités de peur d'avoir une crise de migraine.C'est donc un véritable cercle vicieux "migraine-stress-anxiété" qui semble se mettre en place. Le risque, c'est que ces patients anxieux consomment toujours plus de médicaments et qu'une vraie dépendance s'installe avec une chronicisation de la migraine et une inefficacité des traitements.

Les traitements de fond : pour qui ?

A l'issue de la consultation initiale, 73 % des patients ont reçu un traitement de fond qui a été évalué 60 jours plus tard afin d'en observer l'impact sur la migraine et sur la qualité de vie des patients.

Résultat, il semblerait que le traitement de fond apporte une large satisfaction aux patients : diminution de la fréquence des crises (-53%) ainsi que de la sévérité des crises (-18,5%), baisse de consommation médicamenteuse de 40%, amélioration de la qualité de vie (93% trouvent que leur état s'est amélioré), et diminution de l'anxiété et du stress entre les crises.

» Qu'est-ce qu'un traitement de fond ? A l'inverse des traitements de crise qui soulagent à un instant t la crise migraineuse, le traitement de fond se prend tous les jours afin de prévenir à tout moment le déclenchement d'une migraine.

» Pour qui ? Tous les migraineux n'ont pas nécessairement besoin d'un traitement de fond. En raison de leurs effets indésirables, ils sont en effet réservés aux migraineux les plus sévères, en fonction de critères bien précis (fréquence et intensité des crises, consommation de médicaments, et surtout retentissement sur la qualité de vie). Par exemple, une personne qui arrive à gérer sa crise en moins de deux heures n'en aura pas besoin.

Conclusion, il existe différentes solutions adaptées à chaque migraineux. Traitement de crise ou de fond, l'important c'est d'en parler avec son médecin et de se faire suivre régulièrement afin de ne pas tomber dans le piège de l'automédication...

Sources : observatoire Smile, TNS Healthcare, 2005-2006.

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