PREVENTION
Juin 2006
Où en êtes-vous avec l'alcool ?
Le vin et la bière moins alcoolisés que le whisky ? Boire un verre de vin, un demi de bière, un verre de pastis, ou une coupe de champagne, c'est la même chose ! Eh oui, dans tous les cas vous buvez autant d'alcool. Ceci s'explique par le fait que les différents verres sont adaptés tant par leur taille que par leur forme pour contenir la même quantité d'alcool. C'est-à-dire que même si la bière est moins alcoolisée que le pastis, étant donné qu'on en verse plus dans la chope, on boit au final la même quantité. A contrario, le digestif très alcoolisé se sert en petite quantité mais la quantité d'alcool consommée reste la même. A partir de cette observation, on peut dès lors raisonner en unité d'alcool. Chaque unité correspondant à un verre. Par exemple, si vous consommez deux verres de vin à déjeuner et une bière en soirée, vous aurez consommé trois unités d'alcool dans la journée.
A partir de quel seuil, prenez-vous des risques ? Il n'existe par réellement un seuil délimitant d'un côté une consommation sans risque, et de l'autre une consommation dangereuse. Mais selon les experts, les risques liés à la consommation d'alcool augmentent au-delà de 20g / jour, soit l'équivalent de deux unités d'alcool par jour. » Dans le cas d'une consommation régulière : Pour les hommes : il ne faut pas dépasser plus de trois unités en moyenne par jour. Pour les femmes : il ne faut pas dépasser plus de deux unités en moyenne par jour.» Dans le cas d'une consommation occasionnelle :
Il ne faut pas dépasser plus de quatre unités en moyenne par jour. Au-delà ce ces seuils, vous augmentez vos risques. Quels risques ? A court terme, l'alcool diminue votre vigilance notamment sur la route, et vous rend plus violent. Et à long terme, il augmente le risque de nombreuses pathologies graves : cancers (bouche, gorge, sophage, intestin, foie), maladies cardiovasculaires, cirrhoses du foie, troubles et maladies du système nerveux, etc. En dessous du seuil, le risque de développer ces pathologies est faible. L'alcool est même bénéfique dans certains cas. Par exemple, en dessous de deux unités pour l'homme et une unité chez la femme, l'alcool aurait un effet protecteur vis-à-vis du risque d'accident vasculaire cérébral. A l'exception de certaines personnes : les femmes enceintes, les personnes qui conduisent, les personnes qui suivent certains traitements ou qui souffrent de pathologies aiguës ou chroniques (hépatites, pancréatite ). Dans leur cas, il ne faut pas boire du tout !
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