Risques physiques non exhaustifs
» Nausées.
» Ralentissement du rythme cardiaque et respiratoire. A terme, endocardite, atteintes des valves, destruction des coronaires qui peuvent endommager le cur.
» Inflammations, fibroses ou infections locales au site d'injection.
» dème lymphatique donnant parfois aux mains un aspect gonflé.
» Risques de contracter une maladie virale (hépatite C, VIH), notamment lors de l'échange de matériel d'injection.
» Hypothermie.
» Troubles gastriques (infection hépatique, constipation sévère
).
» Atteintes rénales.
» Mauvaise coordination des mouvements.
» Affaiblissement du système immunitaire.
» Détérioration grave des dents (caries, déchaussement
)
Risques sur la reproduction
» Interruption des règles, sans pour autant empêcher la conception d'un enfant.
» Forte dépendance du nouveau-né au produit.
» Risque de retard de développement du bébé.
Risques psychiques
» Troubles de la mémorisation et des performances intellectuelles.
» Risques d'atteintes neurologiques (hypoxie, attaques cérébrales
).
Pouvoir addictif
» Dans la grande majorité des cas, l'héroïne induit une très forte dépendance tant physique que psychique. Et ce dès la première prise. Et bien que le plaisir des premières consommations s'estompe peu à peu, la tolérance s'installe rapidement. L'héroïnomane va n'avoir de cesse de vouloir augmenter la quantité et la fréquence des doses pour obtenir les mêmes effets et éviter les symptômes de manque (forte anxiété, violent désintérêt pour les besoins vitaux de l'organisme
). Il oscille ainsi entre des phases "euphoriques", où il est sous l'emprise de l'héroïne, et les phases de manque où il apparaît anxieux et agité.
» L'overdose à l'héroïne induit une grave dépression respiratoire ainsi qu'une perte de conscience pouvant entraîner la mort. Celle-ci peut avoir lieu lors d'une consommation excessive de produit ou lors de la reprise de la consommation après un temps d'abstinence.
» Compte-tenu du pouvoir addictif du produit, les risques de désocialisation chez l'héroïnomane sont très élevés. La prise en charge d'arrêt par un sevrage à l'aide d'un produit de substitution (Méthadone, Subutex) se fait sur un long court. En effet, alors que la dépendance physique peut se faire rapidement (plusieurs semaines), le sevrage psychique est quant à lui très long et nécessite un suivi psychologique qui se compte plutôt en années. Sachant que le risque de rechute est élevé mais fait partie de processus de guérison.