J'assume mon âge en toute sérénité J'accepte le temps qui passe

Si les jours et les semaines défilent à une vitesse grand V, que dire des années ? On se retrouve à 40 ans sans même avoir eu le temps de s'en rendre compte.

Les premiers émois amoureux et les premières tentatives d'émancipation de l'adolescence, le premier travail, la rencontre avec l'homme de sa vie, l'arrivée des enfants...

Ce schéma ne correspond évidemment pas à tout le monde. Néanmoins, force est de constater que tout s'enchaîne tellement vite que l'on se rend compte, au midi de sa vie, que le moment est venu de mettre un terme à la course inexorable du temps qui passe. Et de prendre son temps pour mieux le maîtriser. "La crise du milieu de vie, ça n'est pas un âge en particulier, c'est une période de la vie comprise entre 30 et 50 ans selon les personnes, qui se caractérise par plusieurs sentiments. Mais celui qui prédomine, c'est le rapport au temps, explique Françoise Millet-Bartoli, psychiatre et psychothérapeute. On a l'impression qu'il nous échappe, qu'il nous est compté et qu'on l'a perdu durant toutes ces années. Et surtout, on commence à penser à la mort, qui n'est plus une idée irrationnelle, mais une perspective à sérieusement prendre en compte."

"On a l'impression que le temps nous échappe, qu'il nous est compté et qu'on l'a perdu durant toutes ces années"

La peur de vieillir

Cette peur de vieillir ne touche pas que les femmes, les hommes aussi y sont sensibles, même s'ils en parlent moins. Mais le problème intrinsèque de la plupart des femmes est qu'elles ont peur de vieillir puisque chez elles, le vieillissement équivaut à abandonner ce qui fait leur féminité et leur beauté. Les cheveux commencent à s'éclaircir, les premières rides et ridules se forment, les formes sont plus prononcées qu'avant. On ne peut rien faire contre le temps, c'est une chose de le savoir, une autre de l'accepter. Il faut savoir se poser un instant pour prendre du recul et réussir à l'accepter. Et ça n'est pas toujours évident.

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