Demain j'arrête... Les achats compulsifs Le problème : le découvert est, chez vous, un état permanent

une fois rentrée chez vous, vous culpabilisez d'avoir encore craqué...
Une fois rentrée chez vous, vous culpabilisez d'avoir encore craqué... © Digital Vision/Thinkstock

Vous êtes donc une acheteuse compulsive. C'est un fait acquis et dont, d'ailleurs, vous ne vous cachez pas. Le souci, c'est que cette petite manie a des répercussions importantes sur votre vie.

 D'abord, fatalement, passer son temps à faire chauffer la carte bleue, ça finit par coûter cher. Vous gagnez bien votre vie pourtant, et en dehors de ces folies dépensières, vous avez un loyer raisonnable, un train de vie tout à fait basique. Même en ce qui concerne vos achats, vous ne vous jetez pas (toujours) sur les grandes marques. Mais 50 euros par-ci, 30 par-là... Ca finit par découvrir le compte en banque ça ! D'ailleurs votre banquier vous appelle si souvent qu'il a dû finir par vous répertorier dans les numéros abrégés.

 Et puis, avouez que c'est désagréable de se sentir incapable de résister, accro à l'achat, sans plus aucune volonté pour dire non. Les achats sont devenus comme une drogue, vous le réalisez peu à peu. Ils vous possèdent plutôt que l'inverse.

 Et au final, comme pour les drogues, le sentiment d'accoutumance se fait sentir. Vous ne ressentez plus cette vague de plaisir qui vous submergeait au début, en ressortant du magasin puis en réessayant votre robe arrivée chez vous, devant le miroir de la salle de bains. Aujourd'hui, il vous arrive même d'oublier de déballer le sac que vous avez ramené une fois rentrée chez vous. Un peu, là encore, comme ces enfants qui, une fois qu'ils ont obtenu le jouet réclamé, s'en désintéressent très vite.

Sommaire