Pour en finir avec mes petites angoisses Ca devient grave quand...

l'agoraphobie peut prendre des formes variées.
L'agoraphobie peut prendre des formes variées. © Vsurkov - Fotolia.com

Finalement vous avez réussi à vendre à temps votre appartement, Martin est de moins en moins malade et les vacances approchent... L'épisode du bus n'est plus qu'un mauvais souvenir ! A moins que... En fait non, les "épisodes bus" se sont enchaînés et vous en avez fait une idée fixe. D'ailleurs, vous ne le prenez plus, le bus ! Ou alors c'est allé plus loin, ça a pris des proportions démesurées. Vous avez imaginé l'infarctus, l'asphyxie, le pire quoi.

Effectivement, lorsque l'anxiété persiste malgré la disparition de la situation qui l'a provoquée ou si le système d'alerte se met en route constamment sans vraiment de raison valable, ça devient pathologique. 

Le pire c'est lorsque vous commencez à redouter que de tels événements ne se reproduisent. Ils deviennent alors psychiquement envahissants au quotidien, voire handicapants. Vous êtes par exemple obligée de restreindre vos activités ou des les modifier. Là, il s'agit bien de vrais troubles anxieux (troubles paniques).

Ils peuvent prendre par exemple la forme d'agoraphobie. Il s'agit de la peur de se retrouver dans des lieux où l'attaque de panique serait problématique, soit parce qu'il serait socialement compliqué d'y échapper (assis en présence de nombreux invités par exemple), soit parce qu'on ne pourrait pas être secourue en cas de malaise (dans un endroit isolé par exemple).

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