Les Mici, des maladies fréquentes et invalidantes La chirurgie, inévitable, pour un patient sur deux

la chirurgie permet dans certains cas de ralentir l'évolution de la maladie.
La chirurgie permet dans certains cas de ralentir l'évolution de la maladie. © iStockphoto / Thinkstock

La chirurgie intervient pour la moitié des patients atteints de la maladie de Crohn (10 ans après le diagnostic et pour un quart d'entre eux à 5 ans après le diagnostic). Autant dire que le recours à la chirurgie est fréquent.

Elle est le plus souvent indiquée en cas d'échec du traitement médical, dans les formes chroniques invalidantes ou dans le cas de complications graves aiguës (hémorragie, perforation, etc.).

On effectue alors une résection intestinale : cela consiste à enlever les segments malades de l'intestin, avec une marge de sécurité.

Risque de récidive

Comme toute opération, des risques existent, notamment d'infections. L'arrêt du tabac est indispensable pour éviter une récidive précoce dans la maladie de Crohn.  

La résection intestinale ne guérit pas la maladie, le risque de récidive est toujours présent et il convient alors que la chirurgie soit "économe", ne s'intéressant qu'aux segments de l'intestin responsables des symptômes.  

 La chirurgie est moins fréquente dans la rectocolite hémorragique puisque seulement un patient sur 5 est opéré à 10 ans après le diagnostic. Néanmoins, les risques de séquelles fonctionnelles et de complications post-opératoires tardives existent aussi.

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