En cure thermale pour oublier l'arthrose Anti-inflammatoires, infiltrations, opération : d'autres traitements contre l'arthrose

la pose d'une prothèse de hanche constitue aujourd'hui une intervention
La pose d'une prothèse de hanche constitue aujourd'hui une intervention classique lorsque l'articulation a été détruite par l'arthrose. © alephnull - Fotolia.com

Les cures thermales sont loin d'être la seule option pour soulager les douleurs liées à l'arthrose et limiter les dégâts quant à la mobilité et à la souplesse de l'articulation.

 Les antidouleurs et les anti-inflammatoires non-stéroïdiens sont utilisés classiquement.

 Les infiltrations de corticoïdes, directement au niveau de l'articulation malade, sont également efficaces dans beaucoup de cas.

 Un autre type d'infiltrations a pour effet de rendre de la mobilité à l'articulation, c'est l'acide hyaluronique. En fait, il est déjà présent à l'état naturel dans le liquide synovial. Son rôle est de limiter les frottements. L'articulation arthrosique manquant d'acide hyaluronique, il est donc intéressant d'en ajouter. Les effets de l'infiltration durent environ un an, voire plus. Renouvelées régulièrement, ces infiltrations pourraient donc permettre d'enrayer l'évolution de l'arthrose. Mais l'on ne dispose pas encore d'assez de recul pour pouvoir l'affirmer, la technique étant assez récente. Il existe quelques effets secondaires tels que des douleurs transitoires, mais l'acide hyaluronique est généralement très bien supporté.

 Lorsque l'articulation est complètement détruite, il est parfois possible de la remplacer par une prothèse. Cette opération est particulièrement fréquente pour les personnes souffrant d'arthrose de la hanche mais elle existe aussi pour le genou. Aujourd'hui, on peut même remplacer une cheville, une épaule, voire l'articulation entre le pouce et la main. Le principe de la prothèse est de copier au plus près une véritable articulation. Généralement, la prothèse est posée entre 60 et 70 ans. Mais elle peut l'être avant si nécessaire, voire bien après. L'intervention chirurgicale est assez courte et nécessite rarement plus de quelques jours d'hospitalisation, après quoi on peut conseiller au patient de passer quelques semaines dans un centre rééducation, mais c'est loin d'être systématique.

Sommaire