Opération moustiques Chikungunya : vigilance dans le Sud de la France

Appelé aussi "maladie de l'homme courbé", le chikungunya se transmet via des piqûres du moustique du genre aedes. En moyenne, la maladie se déclare au bout de 4 à 7 jours.

Une fièvre élevée apparaît brutalement. Elle s'accompagne de douleurs au niveau des articulations (poignets, chevilles, phalanges). Ensuite, surviennent des courbatures, des éruptions cutanées, des maux de tête...
Le traitement repose sur des anti-inflammatoires ou des antalgiques. L'évolution de la maladie est variable. Si le malade répond bien au traitement, la guérison est rapide. Sinon, la maladie peut devenir chronique avec des douleurs persistantes et une grande fatigue. En fait, plus la personne est fragile et âgée, plus les conséquences sont graves.

Pas de vaccin ni de traitement préventif

La seule solution pour se prémunir contre le chikungunya est donc de se protéger des piqûres de moustiques et de détruire les gîtes larvaires dans les zones infestées. L'Institut de veille sanitaire (InVS) rappelle dans un communiqué du 29 avril 2008 que les voyageurs se rendant dans les zones où circule le virus "doivent prendre des mesures de protection vis-à-vis des piqûres de moustiques durant leur séjour et consulter en cas d'apparition de signes fébriles dans les 12 jours suivant leur retour".
Le chikungunya est présent dans les pays tropicaux (Afrique de l'Est, sud-ouest de l'océan Indien, Inde, Asie du sud-est). Et en Europe, faut-il craindre une épidémie ? En 2007, en effet, une mini-épidémie en Italie, dans la province de Ravenne (205 cas confirmés), a conduit les autorités sanitaires du Sud de l'Europe à renforcer leur vigilance. En France, elle concerne les régions où les conditions climatiques sont similaires et où la présence du moustique est avérée, donc dans les Alpes-Maritimes, dans le Var et en Corse.

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