Travail : les Français moins performants à cause de la douleur

Manque de concentration, absences répétées, frein à une promotion : les maux de tête et de dos ont un impact à la fois psychologique et économique sur le travail.

Travail : les Français moins performants à cause de la douleur
© Shutterstock - gpointstudio

Parmi les situations sensibles du quotidien, l'environnement professionnel peut être la cause ou une condition aggravante de maux de tête et de dos. Une ambiance bruyante, du stress ou encore des conditions de travail éprouvantes peuvent générer des douleurs au quotidien. L'étude Global Pain Index (GPI) by GSK révèle en effet que plus de la moitié des sondés estiment que leur travail provoque des douleurs de tête et de dos. Ils sont tout autant à affirmer travailler régulièrement tout en ayant mal. Une situation problématique qui a un impact négatif sur le bien-être au travail mais aussi la qualité des tâches qui sont confiées aux employés et, à terme, leurs perspectives d'évolution.

Ne pas se sentir en pleine capacité physique affecte la concentration pour 28% des personnes interrogées, leur présence au travail puisque 12% d'entre elles partent plus tôt régulièrement et enfin, environ deux personnes sur dix estiment que ces douleurs sont un frein à leur carrière. Comparée aux quinze autres pays européens de l'étude, la France présente l'une des plus grandes proportions de personnes souffrant de mal de dos. Si nous sommes moins touchés par le mal de tête que nos voisins, plus de la moitié des sondés pensent que cela affecte leurs performances.

La douleur au travail représente ainsi un enjeu de santé majeur sur le plan personnel mais aussi un véritable écueil économique en France. Ne pas apporter les bonnes réponses en terme de médication mais aussi en terme de postes de travail adaptés a un impact financier direct pour l'entreprise et pour les systèmes de santé. Durant les douze derniers mois, l'étude estime en moyenne à 3,1 jours le nombre d'absences par employé causées par des douleurs de tête et dos, ce qui a coûté à l'économie près de 10,7 milliards d'euros.