L'avenir est-il à la médecine prédictive ? Quelles sont les techniques utilisées pour le dépistage ?

Pour repérer une maladie qui ne s'exprime pas encore dans un organisme, plusieurs techniques sont à la disposition des médecins.

 Les tests génétiques sont très célèbres et couramment employés. Si l'on connaît le gène qui provoque la maladie ou un terrain favorable à la maladie, il suffit d'analyser l'ADN du patient. L'ADN, c'est l'ensemble de son génome, c'est-à-dire des gènes qui le composent. Ils sont environ 30 000 chez l'être humain. Si l'on sait où se trouve précisément le gène qui peut poser problème, il ne reste plus qu'à le trouver et à vérifier s'il est fonctionnel ou non.

Pour disposer de l'ADN d'une personne, il suffit de quelques cellules. Elles peuvent, par exemple, être prélevées à l'aide d'un bâtonnet dans la bouche. C'est indolore et cela prend à peine quelques secondes.

 Les tests hématologiques consistent tout simplement à repérer dans le sang des éléments qui dénoncent la maladie que l'on recherche. Pour ce faire, une simple prise de sang, voire une goutte de sang chez les bébés, suffit généralement.

 Les tests biochimiques permettent de repérer des éléments typiques de la maladie recherchée dans les différents liquides qui composent le corps humain. Urine, sang mais aussi liquide amniotique dans lequel baigne le fœtus chez la femme enceinte peuvent être analysés.

 Les tests immunologiques consistent à repérer dans le sang des anticorps ou des antigènes qui prouvent que le corps a tenté de se défendre contre une maladie en particulier. Ils sont surtout utilisés dans le cadre du dépistage pré-symptomatique, quand on guette les premiers signes de la maladie : retrouver les anticorps signifie alors que le processus est enclenché.

 L'imagerie médicale traditionnelle (IRM, scanner...) peut également se révéler très pratique et très fiable pour détecter toutes sortes de maladies et de malformations congénitales, par exemple.

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