L'activité physique, une alliée pendant et après un cancer du sein

Faire du sport diminue le risque de récidive. © Wavebreak Media Micro - Fotolia.com
80 % des patients sous chimiothérapie se plaignent de fatigue. Or, le seul moyen de prévention prouvé contre la fatigue induite par les traitements est l'activité physique. Elle permet de lutter contre le déconditionnement physique dû à la maladie et d'améliorer la résistance à la maladie. Mais il doit s'agir d'une activité physique raisonnable et sous les conseils d'un professionnel formé à l'accompagnement des personnes malades.
De plus, les patientes ayant été traitées pour un cancer du sein ressentent souvent une très grande fatigue, même plusieurs mois après la fin des traitements. Là aussi l'activité physique est utile afin de les aider à retrouver de l'énergie.
Enfin, il est prouvé qu'après un cancer du sein, pratiquer au moins 3 heures d'activité physique chaque semaine réduit les risques de récidive de 20 %. Un pourcentage qui grimpe à 50 % au-delà de 9h d'activité physique par semaine (JAMA, 2005).
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