Le plan français grippe A Phase 1 : l'hôpital mobilisé

Aux débuts de l'épidémie, les cas probables ou confirmés étaient systématiquement hospitalisés. Cette phase caractérisée par une stratégie de confinement était nécessaire. Objectifs : freiner au maximum la pénétration et la propagation du virus, prendre le temps de l'étudier via une surveillance épidémiologique et gagner du temps pour anticiper l'organisation des soins. Pendant cette phase, les hôpitaux étaient donc exclusivement mobilisés. Les personnes qui développaient des syndromes grippaux devaient contacter le SAMU (centre 15), qui s'occupait de les hospitaliser pendant la période où elles étaient contagieuses. Cette organisation a permis de limiter la transmission du virus.

Par la suite, face à la multiplication des cas, une telle organisation n'était plus possible, on ne pouvait en effet pas isoler toutes les personnes malades. La situation épidémique internationale a évolué et donc le nombre de cas probables sur le territoire français a augmenté. Par ailleurs, les scientifiques ont eu le temps d'étudier le virus, on sait en particulier à ce stade, que c'est un virus qui se transmet très rapidement en particulier chez les jeunes, mais qui est bénin. Il a donc été décidé de n'hospitaliser que les cas les plus graves, c'est-à-dire les malades présentant des complications. Les cas bénins étaient donc renvoyés à leur domicile et orientés vers leur médecin traitant, qui prenait le relais pendant la durée du traitement.

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