Venir à bout du stress, c'est possible ! Quelques exercices

Quels exercices recommandez-vous ?
Ce qui suit relève d'une connaissance de soi très universelle, mais qui n'exclut pas un travail plus personnel, comme par exemple apprendre à mieux choisir sa vie en fonction de sa personnalité profonde ou tempérament, qui permet d'accéder à un niveau de plaisir indépendant de la reconnaissance que l'on obtient. A l'opposé, dans le caractère, on y est très sensible. Ce travail de fond est bien entendu complémentaire de ce qui suit. Pour ce qui est des exercices pratiques de "préfrontalisation", on peut essayer la symphonie sensorielle : attitude du mélomane qu'on peut adopter pour écouter de la musique mais aussi les bruits de la vie en général. Au bureau, ça peut être d'être attentif à tous les bruits de la pièce, tout écouter en même temps, tout ressentir mais de façon floue. C'est très apaisant.

"Chercher à faire le plein plutôt que le vide peut être très apaisant"

Par contraste, pour se détendre, on cherche souvent à faire le vide. Ça marche aussi. Se couper de l'environnement est apaisant, cela équivaut à réduire les stresseurs à zéro. C'est ce que l'on fait en partant en vacances par exemple. Mais ce n'est pas toujours possible ! Si vous ne parvenez pas à faire le vide, alors faites le plein. On peut le faire dans l'action, au bureau, dans le métro, etc. C'est toujours faisable. On est dans une espèce de perception globale de l'environnement autour de son action principale, alors que si on cherche à s'en couper, c'est parfois très stressant. 

On peut aussi adopter l'attitude du danseur qui va entrer en scène. Il s'habite corporellement, il est très peu animé mais à l'intérieur il commence à sentir où tout se trouve. C'est très apaisant. Alors que s'il zoome, le stress s'installe. Si on veut tout maîtriser, on stresse. Dans le quotidien, on peut se mettre dans cette posture, quand on arrive, on se sent marcher, on sent l'environnement. Par exemple, le fait de se mettre en position d'écouter son interlocuteur plutôt que réfléchir à l'avance à ce qu'on va lui dire. On écoute religieusement jusqu'au bout et on s'écoute répondre. On n'essaie pas d'anticiper. Ca nous permet d'être plus pertinent dans la réponse et bien plus souple. Notre conscience, l'excès de volonté de contrôle nous stérilise.

Essayez également d'accepter ce que sont les autres. Bien des conflits viennent de là. C'est une cause de stress. Accepter ce qu'ils sont, ne pas être dans le reproche permanent. En entamant un dialogue vraiment ouvert, la personne se sent plus aimée, plus respectée. Le reproche est un vrai stérilisateur de changement. Le refus est un facteur de conflit, de négation de la réalité.

Dernier conseil : on peut cultiver la conscience que les effets ont des causes et que si on veut changer les effets, il faut agir sur les causes. Se donner les moyens c'est essayer d'agir sur les causes à notre propre niveau. Les exigences, c'est très stressant. Plutôt qu'un reproche, on peut faire soi-même ou apprendre à s'exprimer plus aimablement.

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