Plus on agit tôt en cas d'allergie respiratoire, plus on évite les complications

Le printemps marque le retour des pollens... Et des allergies. La Journée française de l'allergie ce 18 mars, est l'occasion de rappeler qu'une allergie non traitée a tous les risques de s'aggraver.

Plus on agit tôt en cas d'allergie respiratoire, plus on évite les complications
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"Ce n'est qu'un rhume". Entre négligence et fatalisme, les allergies respiratoires sont le plus souvent sous-estimées et perçues comme banales. Pourtant, une allergie non prise en charge risque de s'aggraver. La preuve : 15 à 20 % des allergiques respiratoires souffrent d'une forme sévère de la maladie. Et qui dit allergie sévère, dit incidences sur le quotidien : problèmes respiratoires et troubles du sommeil 4 fois plus importants, absentéisme, altération de vie sociale, etc. On note de plus que 40 % des personnes souffrant de rhinite allergique souffrent également d'asthme.
Réagir, dès les premiers symptômes. Face à l'allergie, la meilleure attitude est de consulter le médecin traitant ou un allergologue afin d'obtenir un diagnostic et une prise en charge adaptés. Et ce dès les premiers symptômes : nez qui coule, toux, éternuements, etc.
A l'occasion de la 8e Journée française de l'allergie ce 18 mars, l'association Asthme et allergies met en place diverses opérations sur son site Internet : échanges interactifs entre internautes et allergologues, témoignages de patients, conseils, etc. Une plateforme d'information sur l'allergie est également mise en place et le dialogue se poursuit sur la page Facebook de l'association et sur son compte Twitter.  
Aujourd'hui, un Français sur 4 souffre d'allergie respiratoire et un sur trois de rhinite allergique. L'OMS estime quant à elle que la moitié de la population mondiale sera allergique en 2050.