Benoît Dangu : "L'hypnothérapie permet de trouver ses propres solutions" Le thérapeute aide l'insconscient à régler ses problèmes

cette technique peut aider à se débarrasser de vilaines manies comme le fait de
Cette technique peut aider à se débarrasser de vilaines manies comme le fait de se ronger les ongles... ©  laurent hamels - Fotolia.com

Que peut-on soigner grâce à ce type de techniques ?

C'est extrêmement variable. D'une manière générale, cela peut permettre de mettre un terme à beaucoup de petits problèmes d'origine non démasquée. Se ronger les ongles, par exemple : l'hypnothérapie peut aider l'inconscient à régler la question qui le taraudait depuis des années et la mauvaise habitude disparaîtra d'elle-même. Gérer un deuil, passer outre une douleur psychologique ou un traumatisme quelconque... Les applications sont multiples mais le principe est toujours le même : le thérapeute s'adresse à l'inconscient et lui explique qu'il faut trouver une solution.

Pas besoin d'être traumatisé pour utiliser l'hypnose ceci dit ! Elle peut très bien servir à revivre de bons souvenirs. C'est même un moment assez merveilleux : on est vraiment dans son souvenir, au point qu'il est parfois difficile d'en sortir !

Lorsqu'on est formé à l'hypnose, on peut même s'auto-hypnotiser, ce qui peut par ailleurs constituer une très bonne méthode de relaxation.

Obtenez-vous 100 % de résultats positifs ?

Non. Certains patients ne sont pas prêts : l'inconscient sait que ce n'est pas le bon moment pour eux pour dénouer les problèmes, il va donc refuser l'accès. En revanche, nous sommes tous réceptifs à l'hypnose, puisque chacun entre dans sa propre transe. Ce qui ne marche pas toujours, c'est la relation entre le thérapeute et le patient.

Le plus difficile pour le patient, c'est d'accepter que son inconscient lui veut du bien, toujours, et que s'il a réagi de telle ou telle façon à un moment donné, c'est parce que c'était la meilleure option à ce moment-là. Alors que la conscience, elle, n'a pas cette impression.

Quant aux résultats, ils peuvent être visibles mais on ne voit que le dénouement, pas le processus qui a conduit le patient à se sentir mieux. Cela se passe en lui et il peut très bien choisir de garder toutes ces étapes pour lui.

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