Demain j'arrête.... D'essayer d'être parfaite Je pose mes limites et j'accepte d'être (parfois) faillible

Puisqu'un tel rythme de recherche de la perfection n'est pas vivable à moyen terme (non non, ce n'est pas possible, même pour vous), le mieux est encore de prendre les devants et de s'entraîner dès aujourd'hui à n'être parfaite qu'à 99,99 %.

apprenez à fixer des limites quand votre boss vous en demande toujours plus.
Apprenez à fixer des limites quand votre boss vous en demande toujours plus. © Aikon - Fotolia

 Etape n°1. Je me fixe des limites. Certes, vous voulez réussir et c'est tout à votre honneur. Mais avant de foncer tête baissée dans le travail, nous vous invitons à réfléchir et, pourquoi pas, à mettre par écrit les choses que vous ne souhaitez pas sacrifier à votre travail. Est-ce aller chercher le petit à la crèche à heure fixe ? Ne pas louper votre cours de macramé du mardi ? Prendre le temps de cuisiner le soir en rentrant ? Quoi qu'il arrive, vous maintiendrez ces activités. Votre travail n'est pas terminé ? Vous avez envoyé un mail sans prendre le temps de le relire deux fois pour vous assurer qu'il n'y avait pas de faute ? Tant pis ! C'est comme ça : votre vie privée ne doit pas avoir à souffrir de votre perfectionnisme professionnel.

 Etape n°2. Je pose des limites aux autres. Ben oui, il est humain aussi, votre boss George. Si vous ne dites jamais non, pourquoi ne vous donnerait-il pas plus de travail ? Surtout que vous bossez super bien, alors forcément, c'est tentant... Seulement voilà : vous n'êtes qu'humaine et si vous avez trop de boulot, il y a forcément un moment où ça va déraper et où vous deviendrez moins précise. Mieux vaut donc mettre le holà dès maintenant. D'ailleurs, il ne vous en voudra pas. Au contraire, il comprendra que vous êtes une vraie professionnelle, consciente des limites du cerveau humain, et que vous souhaitez faire votre travail le mieux possible. La qualité prime sur la quantité.

 Etape n°3. J'accepte de rendre un travail seulement presque parfait. Il faut vous rendre à l'évidence. Vous n'êtes pas parfaite et votre travail non plus. Si vous étiez SuperWoman, peut-être, mais jusqu'à preuve du contraire, ça n'est pas le cas. Vous devez donc accepter votre nature faillible. Oui, il est possible qu'une faute d'orthographe se soit glissée dans le mail envoyé à votre boss hier soir à 19h42. A priori, il ne devrait pas vous en vouloir (surtout quand on sait qu'il écrit depuis des années "Tenais-moi au courant "...). De même, ce dossier que vous deviez absolument boucler pour avant-hier (alors que vous ne l'avez reçu qu'hier) n'est sans doute pas aussi complet que vous l'auriez aimé. Mais il est déjà très bien et, en outre, cela devrait amplement suffire dans le cadre du projet auquel il participe. Alors voilà, la prochaine fois que vous aurez envie de relire une 33e fois votre proposition commercial à Eucédix alors qu'il est déjà 22h03, rappelez-vous cette maxime que mamie vous serine encore de temps en temps : "Le mieux est l'ennemi du bien." Elle a toujours raison, mamie, ne l'oubliez pas.

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