Après la naissance de son premier enfant, Christelle
supportait mal la passion de son compagnon pour les jeux
vidéos. Tous les deux ont réussi à
trouver un compromis.
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Le conjoint de Christelle a accepté
de faire des compromis.
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Quelle concession avez-vous dû faire dans
votre vie conjugale ?
Accepter les loisirs de mon conjoint. Ce
n'est pas toujours évident d'accepter et de partager une
passion, souvent très prenante, de l'homme avec qui l'on
vit. Surtout quand ce loisir en question ne nous intéresse
pas du tout.
Comment y êtes-vous parvenue ?
Il passait trop de temps à jouer
aux jeux vidéos et dans ces moments-là, sa fille
et moi n'existions pas. Pour bien le lui faire comprendre,
je me suis arrangée pour faire des activités et des sorties
avec notre fille auxquelles il ne participait pas. J'ai
pris des photos que j'ai bien sûr mises sur l'ordinateur.
Et à chaque fois qu'il tombait dessus, il me posait la question
: "C'était quand cette sortie ? " Et je me faisais une joie
de lui répondre : "Certainement, un jour où tu étais trop
occupé à jouer !" A partir de ce moment-là, il s'est rendu
compte qu'il avait raté beaucoup de choses. Depuis, on a
défini une durée pour ses loisirs, et on essaie de bien
planifier nos sorties.
A partir de quel moment la passion de
votre mari est-elle vraiment devenue problématique ?
Sa passion est devenue problématique après
mon accouchement. J'étais débordée et fatiguée après la
naissance de notre fille et j'avais souvent l'impression
d'être la seule à m'occuper de notre enfant. Il jouait toujours
autant, impossible de lui demander quoi que ce soit dans
ces moments-là. Je voulais qu'il s'implique, qu'il partage
plus de temps avec moi, mais surtout avec sa fille. Il est
militaire et souvent en déplacement. Je voulais juste qu'on
profite de ces rares moments.
Comment cela se passe aujourd'hui ? Partagez-vous
plus de choses ensemble ?
Cela se passe plutôt bien. Il joue
beaucoup moins, et si je veux parler avec lui d'une chose
ou d'une autre, il fait des pauses. Sa passion passe désormais
en second plan. Nous sortons beaucoup plus ensemble, et
quand cela le démange de jouer, il m'en parle.