Les Mici, des maladies fréquentes et invalidantes Bilan sanguin mais aussi coloscopie et radiographies

la coloscopie est indispensable pour connaître l'évolution de la maladie.
La coloscopie est indispensable pour connaître l'évolution de la maladie. © Hemera / Thinkstock

Le diagnostic des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (Mici) repose sur un tableau clinique étudiant symptômes et résultats d'examens. Au terme de ceux-ci, un faisceau d'arguments permet de mettre en évidence la présence ou non d'une Mici. 

Lorsque les symptômes des Mici sont signalés par le patient (diarrhées, douleurs, etc.), le médecin peut prescrire un bilan sanguin ainsi qu'une coloscopie et des examens radiographiques de l'intestin.

Cependant, il n'existe aucun marqueur spécifique des Mici dans le sang. Une inflammation pourra être détectée, mais elle ne signifiera automatiquement pas la présence d'une Mici.

Les résultats sanguins peuvent révéler l'inflammation (protéine C-réactive élevée) qui indique une maladie active ou une complication bactérienne. Ils permettent aussi par la suite de surveiller la maladie et l'efficacité des traitements.  

Evaluer l'atteinte de l'intestin

La coloscopie permet d'évaluer la zone de l'intestin enflammée, l'étendue de l'atteinte ainsi que d'effectuer des biopsies des lésions. Le Pr Peyrin-Biroulet précise : "C'est l'endoscopie qui permet de fixer le diagnostic, de caractériser la maladie, sa progression et de déterminer les traitements. Mais le diagnostic repose sur un faisceau d'arguments à la fois endoscopiques, radiographiques, biologiques et cliniques."

Les radiographies permettent de rechercher des complications de la maladie comme la présence de fistule ou de sténose. Une échographie, une IRM ou un scanner sont aussi parfois effectués pour étudier certaines zones de l'intestin grêle ou l'iléon (partie terminale de l'intestin grêle), non accessibles à l'endoscopie.  

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