Chiro, kiné, ostéo, rebouteux... S'y retrouver L'ostéopathie ne soigne pas que les articulations

L'ostéopathie ne soigne pas uniquement les problèmes de colonne vertébrale ou d'articulations endolories. En fait, elle peut être efficace pour une multitude de pathologies, aussi bien physiques que psychiques. "Attention, prévient Dominique Blanc, il y a tout de même des maladies contre les quelles nous ne pouvons absolument rien : cancers, maladies dégénératives, maladies infectieuses... Les ostéopathes connaissent leurs limites et ne vont pas au-delà."

Voici une petite liste non-exhaustive des domaines dans lesquels l'ostéopathie peut s'avérer particulièrement efficace.

 Les douleurs vertébrales en général.

 Les douleurs post-traumatiques après une entorse ou une fracture.

 Les blessures courantes des grands sportifs.

 Certains troubles du système circulatoire : migraines, douleurs dans les mains dues à une mauvaise circulation, mauvais retour veineux dans les membres inférieurs...

 Troubles du système digestif : colites, gastralgies, problèmes de transit...

 Problèmes ORL : otites, situsites...

 Stress et douleurs liées au stress et aux émotions fortes telles qu'un deuil ou un accident. "Pour ce type de souci, nous pouvons intervenir en complément d'une psychothérapie", souligne Dominique Blanc.

 L'ostéopathie peut également être utilisée en prévention. C'est le cas chez certains sportifs qui souhaitent éviter une rechute après une blessure. On l'utilise également chez les nourrissons, pour compenser le traumatisme lié à la naissance.

Il n'y a aucun antagonisme entre médecine traditionnelle et ostéopathie. Au contraire, les deux types de thérapies coexistent et sont complémentaires. Pour autant, le médecin ne peut pas prescrire de séances chez l'ostéopathe puisqu'il n'est pas inclus dans le système de soins. Il peut en revanche fournir un certificat de non contre-indication.

Tordons le cou à une dernière idée reçue : "L'ostéopathie n'est pas dangereuse, insiste Dominique Blanc. Les vrais ostéopathes connaissent les gestes par cœur. La seule situation où il peut y avoir un petit risque éventuel, c'est lorsqu'elle est pratiquée par des personnes qui ont la qualification mais qui ne pratiquent pas au quotidien."

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