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Lorsque le diamètre des varices est trop important pour une sclérothérapie classique, il existe trois techniques majoritairement utilisées :

description brève de l'image
 
A droite, une jambe avec des varicosités et à gauche avec des varices. Ces deux symptômes sont le fait d'une insuffisance veineuse. L'intervention chirurgicale permet de soigner ces symptômes pour éviter les complications.
© 2007 Les laboratoires Servier
 


» le laser
» le procédé Closure®
» le stripping

Le principe est le même dans les trois cas : retirer la portion de veine endommagée où le courant sanguin s'est anormalement inversé. Seules les techniques diffèrent selon les cas : le laser détruit la portion de veine en question par effet thermique, le procédé Closure® par radiofréquences et le stripping anatomiquement. Cette dernière technique, la plus ancienne, consiste à retirer le morceau de veine endommagé. Pour cela, deux incisions sont pratiquées, l'une au niveau de l'aine, et l'autre au niveau de la cheville. Les deux autes techniques ne nécessitent qu'une seule incision.

A chaque diamètre de dilatation sa technique

Les techniques à mettre en oeuvre sont choisies en fonction du diamètre de dilatation:
» Jusqu'à 80 mm de dilatation de la veine, on peut utiliser la sclérothérapie.
» Entre 80 mm et 120/140mm, on préconise plutôt l'intervention par laser ou Closure.
» Au-delà de 140 mm de dilatation, seul le stripping permet de retirer avec efficacité la veine endommagée.

Il est vrai que les suites opératoires du stripping restent assez douloureuses pour la patiente, comme le souligne le Dr Zuccarelli, phlébologue : "Lors de l'arrachage de la veine, il est possible de léser quelques rameaux nerveux, ce qui provoque donc une gêne très douloureuse. Cela peut également laisser quelques hématomes. Des trois opérations disponibles, il est vrai que c'est la plus sanglante, et c'est pour cela qu'elle n'est utilisée que lorsque l'on ne peut pas utiliser les autres techniques."

Aucune de ces techniques ne présente d'avantage particulier. Tout dépend des symptômes de la patiente et du diagnostic du médecin. D'autre part, dans certains cas, l'utilisation de sondes, comme c'est le cas avec le laser ou Closure®, n'est pas possible lorsque la veine à soigner est sinueuse et tortueuse. Le phlébologue préfèrera une sclérothérapie par injection de mousse.

Les nouvelles techniques, ça marche ?

D'autres techniques récentes consistant à réparer la portion de veine endommagée sans l'enlever ont été développées pour réduire au maximum les interventions invasives. Mais il semble qu'elles ne soient pas efficaces, comme le confie le Dr Zuccarelli : "La cryothérapie a totalement été abandonnée car elle n'a jamais pu prouver son efficacité. Les méthodes à la mode type CHIVA ou ASVAL, ne sont pas plus efficaces, bien que présentant l'avantage d'être mois invasives. Ces techniques ne valent pas le coup sur le long terme."


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